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Virus de la tomate: la coopérative Savéol va détruire les plants infectés

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Les plants de tomates touchés par le virus ToBRFV ou virus de la tomate, dans le Finistère, vont être "détruits incessamment" après avoir été "isolés", a-t-on appris ce mardi auprès de la coopérative Savéol, à laquelle appartient le producteur touché.

Est-ce bientôt la fin de l'épisode du "tomato-virus" qui a sévi en Bretagne? Alors que deux serres du Finistère avaient été touchées en France, qui appartiennent à la même exploitation d'un producteur adhérent à la coopérative Savéol, celle-ci va détruire les plants incriminés après avoir été isolés.

"C'est un producteur de notre coopérative. C'est tombé chez nous, ça aurait pu tomber ailleurs", a souligné Pierre-Yves Jestin, président de Savéol, au Salon de l'agriculture de Paris. Les plants incriminés proviennent du Royaume-uni et sont issus de semences produites aux Pays-Bas.

Trois autres exploitations, dont on ignore à quelle coopérative elles sont affiliées, ont reçu le même type de plants et font actuellement l'objet de prélèvements dans le cadre de l'enquête de traçabilité, a précisé le ministère de l'agriculture qui suit de près le dossier depuis son apparition.

Les analyses sont toujours en cours, selon l'Agence de sécurité sanitaire (Anses), qui avait lancé une alerte deux semaines avant la confirmation du premier cas. "La situation est sous contrôle aujourd'hui, (...) on travaille vraiment de concert avec les services de la DGAL", la direction générale de l'alimentation du ministère de l'Agriculture, "chaque jour on avance, on échange, on a cette chance d'être une coopérative, avec des valeurs de solidarité", a ajouté M. Jestin.

Selon l'Anses, le tomato-virus peut infecter jusqu'à 100% des plantes sur un site de production, ce qui le rend redoutable pour les cultures à haute densité de plantation comme les cultures sous serre. En revanche, il n'a pas d'impact sur l'homme.

F.B avec AFP