Paris, Cannes, Bordeaux... D'immenses files d'attentes pour mettre la main sur la MoonSwatch

La montre créée par le célèbre horloger suisse et proposée au compte-gouttes est vendue 250 euros mais se négocierait quatre fois plus sur le marché parallèle.

On avait plutôt l'habitude de voir des queues immenses pour le dernier smartphone de la marque à la pomme, ou encore la dernière console de jeu d'un géant nippon. Mais ce samedi en Europe, c'est une montre qui suscite un engouement fou. D'importantes files d'attentes ont été constatées, de Genève à Londres, en passant par plusieurs villes françaises.

Une des 11 MoonSwatch © Swatch/Omega

Swatch, en association avec Omega, met en effet en vente en Europe la MoonSwatch, une série de 11 modèles dérivés de la mythique MoonWatch d'Omega qui se négocie autour de 6000 euros. Les deux fabricants ont ainsi décidé de s'associer pour proposer une variante "abordable" de cet objet de collection à 250 euros.

Ainsi, en France, des gens ont été aperçus en train de faire la queue dès cette nuit, comme à Paris:

D'importantes files d'attentes ont été constatées aussi à Bordeaux ou encore à Cannes.

Toujours dans les Alpes-Maritimes, nos confrères de Nice-Matin ont expliqué que la boutique Swatch du centre-commercial Cap 3000 à Saint-Laurent-du-Var a finalement renoncé à ouvrir face à l'affluence.

Des scènes similaires ont été observées à Genève, berceau suisse de l'horlogerie, mais aussi à Londres:

Face à ce succès bien orchestré, l'horloger suisse a imposé aux acheteurs européens une limite d'une montre par personne. Ce qui n'a pas empêché la formation d'immenses files d'attente devant les boutiques.

Vendue 250 euros, la montre à quartz en biocéramique se négocierait déjà quatre fois plus sur le marché parallèle.

Ailleurs dans le monde, le succès de ces modèles a été tel que les ruptures de stock sont apparues en quelques heures avec baggares à la clé dans certaines villes comme à Tokyo. Pourtant, Swatch indique que cette série n'est pas limitée et sera même vendue dans les prochains jours en ligne. Bref, rien ne laisse croire que cette montre sera exclusive ou rare...

Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Business