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Pâques: cette fois, les Français n'ont pas lésiné sur le chocolat

La crise sanitaire a renforcé l'appétit des Français pour le chocolat

La crise sanitaire a renforcé l'appétit des Français pour le chocolat - Joël SAGET © 2019 AFP

Après une fête de Pâques 2020 gâchée par le premier confinement, les industriels du chocolat ont connu une édition 2021 excellente, encore meilleure qu'avant la crise. 

Un effet de rattrapage? Une chose est sûre, les ventes de chocolat ont fait plus que rebondir pour cette fête de Pâques. Selon les chiffres de NielsenIQ, les ventes en grande distribution ont bondi de 48% sur les six semaines avant le lundi de Pâques, par rapport à l'année dernière. 

Ce n'est pas une surprise, à la même période, l'année dernière, la France était soumise à un confinement strict et peu encline à chasser les œufs de Pâques. Les ventes avaient alors baissé de 27% sur un an. 

Cette fois, les Français n'ont pas lésiné sur les achats. Non seulement les ventes sont meilleures qu'en 2020 mais elles sont aussi en hausse de 9% par rapport à 2019. 

Soulagement pour les industriels

Et ce sont les lapins qui remportent le gros lot, cette année. Ceux de la marque Lindt (Lapin or 200g et Lapin or 100g) trustent la tête des meilleures ventes en grande distribution, devant les différents produits de Ferrero (Kinder Suprise, Ferrero Rocher, Kinder Schokobons…).  

Concernant les circuits de distribution, les ventes en hypermarché ont fortement augmenté par rapport à l'année tandis que celles en drive ont mécaniquement légèrement baissé après un bond historique l'année dernière.  

"Cette édition réussie des chocolats de Pâques confirme en tout ce que suggèrent les derniers classements (références les plus vendues, meilleurs lancements 2020…). COVID-19 ou pas, la gourmandise et les achats plaisir gardent en effet une place à part dans l’alimentation des Français" indique NielsenIQ. 

C'est en tout cas, un soulagement pour les industriels du chocolat après une année morose. Non seulement Pâques, moment clé de l'année, avait été raté mais Halloween, autre levier de vente, était aussi passé à la trappe. 

Thomas Leroy Journaliste BFM Business