Négociations commerciales: "Il y aura des baisses de prix significatives"

Invité sur BFM Business, le délégué général de la Fédération du Commerce et de la Distribution a prédit une inflation alimentaire comprise entre 0 et 3% dans les prochains mois.

Les négociations commerciales qui s'achèvent le 31 janvier vont-elles se traduire par des baisses de prix en rayons? Invité de BFM Business ce mardi, Jacques Creyssel a déploré l'attitude de certains grands industriels "qui jouent la montre" face aux distributeurs et qui "refusent depuis des mois et des mois toutes baisses de prix alors même que celles-ci sont justifiées".

Baisse des matières premières, du prix des emballages, du fret, du coût de l'énergie... Le délégué général de la Fédération du Commerce et de la Distribution a notamment fustigé les grands groupes qui réclament des hausses de prix de 7 à 10% alors qu'"il y a toute une série d'éléments qui justifient une baisse et aujourd'hui on voit que certains (...) n'ont qu'une seule et unique ambition: augmenter encore leurs marges au détriment des consommateurs".

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"Des baisses de prix significatives"

Jacques Creyssel reste toutefois confiant et pense que des accords seront conclus le 31 janvier pour quasi l'ensemble des acteurs. Après quoi, "il n'y aura pas de baisse de prix globale et généralisée", prévient-il, mais "il y aura des baisses de prix significatives sur beaucoup de produits" qui se mettront en place "progressivement". En parallèle, il y aura aussi des hausses "sur d'autres produits", si bien qu'à la fin, l'inflation alimentaire devrait se situer entre "0 et 3%", contre plus de 7% aujourd'hui, prédit le patron de la Fédération du Commerce et de la Distribution.

"Il y a des produits comme le chocolat pour lesquels le prix de la matière première a monté. C'est normal qu'il y ait des augmentations" de prix, a-t-il poursuivi. Mais il y a aussi "des produits, tous les produits à base de céréales, l'huile, les pâtes... dont les matières premières ont baissé. Là, c'est normal qu'il y ait des baisses. L'important, c'est que les deux s'équilibrent", même s'il y aura "sans doute une petite inflation" au global.

https://twitter.com/paul_louis_ Paul Louis Journaliste BFM Eco