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Les pharmacies pourront ouvrir le dimanche en décembre et janvier pour vacciner

Le fronton d'une pharmacie (illustration)

Le fronton d'une pharmacie (illustration) - LOIC VENANCE © 2019 AFP

Les pharmaciens "qui le souhaitent" pourront ouvrir désormais tous les dimanches sur les mois de décembre et janvier pour vacciner contre le Covid-19, a annoncé ce jeudi le ministre de la Santé, Olivier Véran.

Les pharmaciens vont être autorisés à ouvrir leurs officines le dimanche en décembre et janvier, afin de vacciner. Cette annonce a été faite ce jeudi sur France 2 par le ministre de la Santé Olivier Véran, alors que la France fait face à une 5e vague virulente de Covid-19 et que la campagne de rappel vaccinal s’intensifie.

"Pour simplifier et amplifier cette campagne de rappel", Olivier Véran a indiqué:" Je signe un arrêté qui "va autoriser et inciter les pharmaciens qui le peuvent et le souhaitent à ouvrir désormais tous les dimanches sans limitation sur les mois de décembre et janvier. Pourquoi? Parce que les pharmaciens sont des piliers essentiels de cette campagne de vaccination de rappel, en proximité des Français".

Cette semaine, un arrêté publié au Journal Officiel revalorisait la rémunération des pharmaciens qui vaccinaient le dimanche. Celui des infirmiers libéraux vaccinant à domicile avaient également été revus à la hausse.

650.000 Français ont reçu une dose de rappel ce mercredi

"La France est un des pays au monde qui vaccine le plus en vaccination de rappel au quotidien, hier plus de 650.000 Français ont reçu une injection de rappel", a-t-il déclaré sur France 2 ajoutant qu'il faut "aller plus vite, plus fort, il y a urgence". "Nous multiplions le nombre de centres qui peuvent vacciner: les libéraux, les pharmaciens, les médecins, kinés, sages-femmes infirmiers qui peuvent vacciner en ville reçoivent cette semaine plus de 4 millions de doses de vaccins à ARN messager", poursuit Olivier Véran.

L'épidémie continue de flamber: la France a enregistré mercredi un nombre record de contaminations comptabilisées en 24 heures, 72.000 selon le ministre de la Santé. "Nous n'avions pas connu ça depuis le début de la pandémie", a-t-il souligné. Le précédent record, environ 70.000, datait de début novembre 2020.

Un pic des contaminations atteint à la fin du mois?

Selon le ministre, le pic de contaminations de cette 5e vague pourrait être atteint "d'ici à la fin du mois" si les Français appliquent un "respect strict des gestes barrières" et limitent les rassemblements.

"Nous constatons un ralentissement de la croissance épidémique: nous étions à +60% de cas en une semaine, ensuite +40%, désormais c'est entre +25 et +30%", a-t-il dit, en appelant les Français à "multiplier les efforts du quotidien".

"Nous n'avons pas besoin d'imposer de restrictions, puisque les Français savent comment se prémunir du virus: c'est l'apéritif entre amis qu'on va annuler même si c'est la période de fin d'année, ce sont les apéritifs d'entreprise, ces moments de convivialité, des moments de relâchement, où on enlève le masque trop facilement parce qu'on se sent à l'abri", a-t-il ajouté.

Selon lui, le respect de ces mesures a déjà eu un "effet de freinage" qu'il faut "amplifier".

Pauline Ducamp
https://twitter.com/PaulineDucamp Pauline Ducamp avec AFP Rédactrice en chef adjointe web