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Fort engouement pour les paris sportifs, le mondial de rugby en ligne de mire

Dans son ensemble, le chiffre d'affaires du secteur des jeux d'argent et de hasard (hors casinos) a atteint 5,3 milliards d'euros sur les six premiers mois de l'année d'après les données de l'Autorité nationale des jeux.

Le chiffre d'affaires des jeux d'argent a progressé de 4% au premier semestre, une croissance profitant à l'ensemble des segments mais plus particulièrement aux paris sportifs et au poker en ligne, selon un bilan de l'Autorité nationale des jeux publié mercredi. Dans son ensemble, le chiffre d'affaires du secteur des jeux d'argent et de hasard (hors casinos) a atteint 5,3 milliards d'euros sur les six premiers mois de l'année.

Les activités de la Française Des Jeux (FDJ) et du PMU, qui représentent 78% du produit brut des jeux (PBJ) du marché, enregistrent une "très bonne dynamique". Du côté de la FDJ, le PBJ progresse de 2% à 3,3 milliards d'euros sur le semestre, grâce notamment aux activités de paris sportifs en points de vente et en ligne, dont les mises ont augmenté de 13% sur la période pour s'établir à près de 2,3 milliards d'euros.

Entre 85 et 150 millions d'euros de mises pour le Mondial de rugby

Les paris sportifs ont bénéficié de la dynamique engendrée par la Coupe du monde 2022 de football avec le recrutement de nouveaux parieurs, note l'ANJ. Un phénomène qui devrait se répéter avec la Coupe du monde de rugby 2023: le fait que la compétition se déroule en France en septembre et octobre "va certainement renforcer l'engouement des parieurs pour cette compétition, compte tenu de sa forte médiatisation et de la hausse des investissements marketing prévus par les opérateurs de jeu d’argent et de hasard durant cette période", remarque l'Autorité. L'ANJ estime que les mises engagées pour cette compétition atteindront entre 85 et 150 millions d'euros, les opérateurs en ligne prévoyant en outre de convaincre environ 450.000 nouveaux joueurs en septembre et octobre.

Au premier semestre, le secteur des jeux en ligne dans son ensemble enregistre une croissance de 10% de son PBJ à près de 1,2 milliard d'euros, "sur un calendrier sportif et hippique comparable". L'activité de poker en ligne pèse de plus en plus sur le secteur avec une part de marché qui a augmenté de près de 3% sur un an. 

"Cette tendance est la conséquence du développement d'offres toujours plus innovantes et attractives sur cette activité", indique l'ANJ.

Le PMU enregistre pour sa part une hausse de 1% de son PBJ à 873 millions d'euros sur le semestre, l'activité de paris hippiques en points de vente se stabilisant après le bond d'après crise sanitaire.

TT avec AFP