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Du gel hydroalcoolique LVMH vendu par erreur dans un Carrefour

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- - Dior - LVMH

Quelques flacons de gel hydroalcoolique fabriqués par le géant du luxe et destinés à être donnés ont été mis en vente dans un Carrefour City. Le distributeur plaide l'erreur et indique qu'ils ont été retirés des rayons ce mercredi.

Des gels hydroalcooliques siglés LVMH, marqués “ne peut-être vendu”, et pourtant bien mis en rayon d’un supermarché, à 9,50 euros l'unité. C’est ce qu’on voit sur la photo postée par un internaute mardi sur Twitter. Ce post, repris et aimé quelques milliers de fois, indique que ce produit était vendu dans un Carrefour City.

Contacté, Carrefour plaide l’erreur. “Un de nos franchisé a bien mis ces gels en rayon par erreur. Ces flacons étaient destinés à nos collaborateurs. Ils n’auraient pas dû se retrouver à la vente. L’erreur a été corrigée et le gel a été retiré", détaille la porte-parole du groupe. 

Reste une question: pourquoi ces gels, que LVMH s'est mis à produire au début de la crise sanitaire pour en donner aux hôpitaux et à ses employés, se sont retrouvés distribués aux employés de Carrefour?

Tout simplement parce que le numéro un mondial du luxe "a produit du gel en priorité pour les hôpitaux, mais avec ce qui restait une fois ces commandes livrées, nous avons pu en donner aussi à des dizaines de structures publiques ou privées. Par exemple Carrefour et d'autres distributeurs, la préfecture de Police de Paris, etc.", souligne la direction de LVMH. 

Carrefour n’est pas le seul distributeur à avoir été confronté à ce genre de déconvenues depuis le début de la pandémie. Il y a quelques semaines, un magasin U faisait un tollé sur les réseaux sociaux pour avoir mis en vente des masques “grand public” non certifiés. Là encore, le groupe évoquait une erreur humaine: le gérant du magasin disait s’être fait arnaquer par un producteur de masque. 

Globalement, les représentants de la grande distribution expliquent avoir fait face ces derniers mois à des défis colossaux pour affronter la crise sanitaire. Des gestes barrières à instaurer partout, des problèmes logistiques, de l’absentéisme, une demande devenue imprévisible... Une révolution à mener en quelques semaines, avec forcément à la clé, quelques ratés. 

Nina Godart