"Des ruptures de stock" pour le secteur du jouet en décembre, mais "pas de pénurie"

Invité de BFM Business ce mercredi, Christophe Drevet, directeur général de la Fédération française des industries du jouet, s'est félicité de l'investissement des entreprises du secteur pour éviter les pénuries à l'approche de Noël.

"Plus de peur que de mal". Invité ce mercredi sur BFM Business, Christophe Drevet, directeur général de la Fédération française des industries jouet et puériculture (FJP) a assuré que le mois de décembre, qui représente un tiers des ventes du secteur, n'avait pas été marqué par des pénuries comme craint initialement:

"Ca s'est plutôt bien passé. Il y a eu des ruptures de stock comme il y en a chaque année sur certains jouets au moment de Noël, mais pas de pénurie qui ait grippé la machine", a-t-il assuré.

Malgré les fortes perturbations dans la chaîne d'approvisionnement mondiale, les entreprises du jouet, "fabricants mais aussi distributeurs, ont travaillé, ont cherché des solutions de secours" pour éviter ces pénuries, a ajouté Christophe Drevet, expliquant que certaines ont été contraintes de "payer beaucoup plus cher" le transport maritime "pour avoir la marchandise en temps et en heure". En outre, "c'est une industrie qui, par habitude, produit très en amont parce qu'il y a beaucoup d'importations", ce qui a permis aux acteurs du secteur d'anticiper.

"Le marché s'est bien tenu"

Au final, le bilan de l'année devrait être satisfaisant pour l'industrie du jouet: "On était sur une bonne tendance à fin septembre: le marché était à +4%, et +6% par rapport à 2019", a expliqué Christophe Drevet.

En novembre, "on a vu que les tendances étaient encore très bonnes. Il y a eu un petit tassement début décembre mais on pense que le marché s'est bien tenu. (...) Toute la filière est plutôt positive", a conclu le directeur génral de la FJP.

https://twitter.com/paul_louis_ Paul Louis avec AFP Journaliste BFM Eco