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Des espadrilles made in France à l'effigie d'Elizabeth II se vendent comme des petits pains

La maison Payote a imaginé un modèle Made in France à l'effigie de la souveraine défunte. Une série limitée qui s'est vendue très rapidement en France mais aussi dans de nombreux pays.

Depuis son décès, l'engouement pour les produits dérivés liés à la reine Elizabeth II est plus fort que jamais. Un succès qui profite avant tout aux fabricants britanniques et asiatiques de cette multitude d'objets.

Mais, une fois n'est pas coutume, un acteur français profite également un peu de cette manne. Il s'agit de la maison Payote, un spécialiste perpignanais de l'espadrille Made in France. Cette entreprise a en effet imaginé un modèle à l'effigie de la souveraine défunte qui se vend comme des petits pains.

Comme le signale France Bleu, une série de 500 exemplaires de ces espadrilles a été quasiment vendue en une semaine, en France, mais aussi en Belgique, Hongrie, et même de l'autre côté de l'Atlantique, au Canada.

L'entreprise ne s'attendait pas à un tel succès, misant simplement au départ sur un hommage à la souveraine.

Pas de production supplémentaire

"On était à l'atelier et on s'est dit que cela pouvait être cool de confectionner une espadrille avec le visage de la reine, raconte-t-il. On l'a fait, on en a posté une photo sur les réseaux sociaux vers 20h, et à 22h on avait reçu plus de 1000 messages nous demandant si on allait la vendre" raconte Olivier Gely son patron à nos confrères.

Décision est donc prise de fabriquer 500 exemplaires de cette paire royale d'espadrilles qui trouvent preneur à peine mis en vente. L'entreprise précise que les bénéfices de vente sont reversés à la fondation Apprentis d'Auteuil.

Reste désormais à savoir si l'entreprise compte produire à nouveau ce modèle ou même surfer sur une demande qui ne risque pas de faiblir. Interrogée par nos soins, l'entreprise nous explique qu'il s'agissait avant-tout d'un "hommage" et qu'il n'y aura pas de production supplémentaire. Les heureux acheteurs sont donc en possession d'un collector...

Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Business