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Coronavirus: Intermarché va produire 135 millions de masques par an en Bretagne

L'usine de Ploërmel démarrera en juillet 2020 avec 50 salariés

L'usine de Ploërmel démarrera en juillet 2020 avec 50 salariés - AFP

Le groupement Les Mousquetaires (Intermarché, Netto) se lance dans l'installation de cinq lignes de production de masques capable de produire plus de 11 millions d'unités par mois. Ces machines seront installées dans l'usines des Celluloses de Brocéliande à Ploërmel dans le Morbihan.

La grande distribution se mobilise pour fournir suffisamment des masques aux Français en les vendant à prix coûtant, mais également en se mettant à les produire.

Le groupement Les Mousquetaires (Intermarché, Netto) a annoncé que Les Celluloses de Brocéliande à Ploërmel (Morbihan), s'est lancée dans l'installation de cinq lignes de production de masques FFP2 et chirurgicaux.

L’activité démarrera en juillet 2020

Les Celluloses de Brocéliande est spécialisée dans les produits d'hygiène pour bébés et féminines pour le groupe Les Mousquetaires, devrait pouvoir produire 135 millions de masques par an "dont 74 millions en FFP2 et 61 millions en chirurgicaux. "L’activité démarrera en juillet 2020 avec 50 salariés", a précisé Loïg Chesnais-Girard président de la région Bretagne dans un communiqué.

Ce site est l'un des deux qui en Bretagne produiront des masques. Récemment, Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'État à l'Économie, a confirmé le soutien du gouvernement pour le redémarrage de l'usine de masques sanitaires FFP2 de Plaintel (Côtes d'Armor), fermée en 2018 par le groupe Honeywell.

Une seconde usine bretonne

Ce projet, soutenu par le gouvernement, sera financé à hauteur de 15 millions d'euros par l'homme d'affaires suisse Abdallah Chatila, le nouveau site devrait s'installer à Ploufragan (Côtes-d’Armor) sur l’ancien site Chaffoteaux.

Dès le début de l'épidémie, son entreprise, le groupe M3, a créé un pont aérien entre la Chine et Genève pour importer 350 millions de masques. Son ambition est désormais de produire des masques en Suisse et en France. "Nous ne pouvons pas être dépendants d’un pays lointain", avait déclaré Abdallah Chatila lors de l'annonce du lancement du site de Ploufragan.

En décembre dernier, l'homme d'affaires avait fait parler de lui en achetant aux enchères des objets ayant appartenu à Hitler pour 600.000 euros afin qu'ils ne tombent entre les mains de groupes néonazis. 

Pascal Samama
https://twitter.com/PascalSamama Pascal Samama Journaliste BFM Éco