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Coronavirus: cet accessoire pour ne plus toucher des poignées de portes est gratuit

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Le studio de fabrication numérique Materialise vient de concevoir un ouvre-porte à imprimer en 3D, pour éviter la contamination. Un accessoire dont elle distribue le logiciel de conception gratuitement.

En pleine épidémie de coronavirus, parmi les nouveaux problèmes qui se posent dans notre vie de tous les jours, celui des poignées de porte. Ces petites surfaces qu’on ne peut éviter de toucher seraient les endroits les plus contaminés des immeubles, devant les digicodes et autres boutons d’ascenseur. Une start-up vient de trouver la solution pour les rendre innoffensives, et elle ne compte même pas en tirer une fortune. 

La société belge Materialise a en effet conçu “un ouvre-porte mains libre” qui permet d’ouvrir ou de refermer une porte avec son avant-bras plutôt qu’avec sa main. Cette partie du corps étant couverte de vêtements, elle est bien moins susceptible de disperser le virus que les mains, ont établi les ingénieurs de la start-up. 

Seule l'impression reste à payer

L’objet mis au point par Materialise, une pièce de plastique à fixer sur les poignées de porte sans même percer un trou, ne va pas coûter un bras: l’entreprise belge distribue gratuitement son logiciel de conception. Muni de ce “patron”, on peut se rendre dans n’importe quel fablab équipé d’une imprimante 3D pour le faire fabriquer pour quelques euros. 

Materialise, qui dit avoir conçu son prototype en 24 heures, espère que les particuliers et les entreprises du monde entier vont se saisir de son invention. Pour en équiper les maisons particulières, les hôpitaux, mais aussi les usines et les maisons de retraite. 

D’autres entreprises ont réfléchi à rendre les poignées de porte moins dangereuses en période d’épidémie, comme la start-up française Skoon (voire vidéo). Elle a mis au point une poignée de porte autonettoyante, qui consiste en une bague coulissante qui dépose une fine couche de désinfectant à chaque ouverture et fermeture, afin de laisser la poignée propre. L’objet, disponible en pré-commande, coûte entre 200 et 500 euros. 

Nina Godart