Chips, pistaches, bretzels... Les produits pour l'apéritif n'ont pas souffert des confinements l'an passé

Qu'il s'agisse des apéritifs à croquer ou des chips, les ventes sont restées dans le vert en 2020 et devraient accélérer cette année avec la fin des restrictions.

Enfermés chez eux, privés de recevoir des amis ou de la famille pour cause de restrictions sanitaires et de confinements, les Français sont malgré tout restés fidèles à l'apéritif. Preuve en est, la croissance des ventes des produits liés à ce moment détente.

Ainsi, le marché des "apéritifs à croquer" qui inclut Biscuits, crackers, bretzels, gaufrettes, tuiles, tortillas, soufflés, cacahuètes, pistaches, noix de cajou, amandes et autres graines… a progressé en 2020 de 5,6% en grandes et moyennes surfaces à 1,8 milliard d'euros. Soit un budget annuel moyen de 66,10 euros par foyer, selon les chiffres du Syndicat des Apéritifs à croquer.

Les graines salées sont les produits les plus consommés avec une part de marché de 40% et des ventes annuelles en hausse de 5%. Elles devancent les extrudés et tuiles salées qui connaissent la plus forte progression (+6,7%) et les biscuits et gaufrettes salées qui concentrent 21% du marché (+4%).

Les Français "petits" consommateurs de chips

Même tendance du côté des chips et des tuiles salées. Le marché progresse de 3,5% à 575 millions d'euros (+6,4% en volume) selon les chiffres de Nielsen relayés par LSA.

Chaque français a ainsi consommé l'an passé 1,1 kg de chips, c'est encore loin de la moyenne européenne (2 kg) et des champions britanniques qui avalent pas moins de 4,5 kg par an et par personne.

Star des ventes, notamment auprès des jeunes, les chips aromotisées voient leurs ventes bondir de plus de 9% en 2020 et représentent désormais le premier segment du marché à 28,5%. Les chips traditionnelles progressent de 5% et représentent 25% du marché.

Autre tendance observée, le succès des produits "premiums" dont les ventes augmentent de 3,4% mais qui ne représentent encore que 8,6% du marché. Les produits "sels classiques" et "multipacks" sont au contraire orientés à la baisse (-6% et -3%).

Avec la fin des restrictions, "les prochaines semaines se prêteront sans doute plus facilement à des retrouvailles entre amis ou en famille, autour d’un apéritif", se félicitent les acteurs de ce secteur qui tablent donc sur une année 2021 festive.

Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Business