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Bonbons, déguisements, décorations… Halloween reste un temps fort pour le commerce

La fête, très populaire auprès des Français, est un véritable temps fort pour les grandes surfaces, enseignes spécialisées et marques de confiserie.

Accusée d'être trop commerciale, voire de mauvais goût, Halloween reste populaire auprès des Français. 61% de la population déclare prendre part à la fête, chiffre tiré vers le haut par les moins de 45 ans, selon une étude Obsoco menée en mai 2022 par les Confiseurs de France. Et qui dit fête populaire dit temps fort pour le commerce, notamment les grandes surfaces qui mettent en place des rayons spécifiques avec bonbons, maquillage, etc.

Le plus gros mois de l'année chez Gifi

C'est également un moment important pour les enseignes spécialisées. Gifi, par exemple, réalise 30% de son chiffre d'affaires annuel sur le seul mois d'octobre. Un chiffre en constante augmentation, l'enseigne a doublé son chiffre d'affaires en quatre ans sur ce segment. Avec 800 références dans les rayons, Halloween va jusqu'à concurrencer Noël.

Niveau prix, on retrouve des produits à partir de 49 centimes comme les toiles d'araignée pour décorer son salon. Les plus aisés ou passionnés pourront dépenser 499 euros pour un automate. Avec un panier moyen à environ 50 euros, la décoration et les déguisements sont les premières dépenses.

Moment incontournable pour les confiseurs

Les Français en profitent aussi pour faire le plein de confiseries. Un foyer sur deux achète des bonbons durant la période. Soit le plus gros temps fort pour le secteur, qui réalise 15% de son chiffre d'affaires en octobre, un rythme multiplié par trois par rapport rythme normal des ventes de bonbons sur cette période-là, selon Nielsen.

Haribo reste le leader incontesté du secteur. Il détient 43% du marché français et affiche deux milliards d'euros de chiffre d'affaires dans le monde. Schtroumpfs, Fraises Tagada et Dragibus sont les best-sellers de la marque.

L'an dernier, les deux dernières semaines d'octobre ont enregistré un pic de ventes de bonbons pour un total de 68 millions d'euros, une augmentation de 5% par rapport à 2021, selon les Confiseurs de France. Pas sûr qu'on observe le même effet cette année, les bonbons n'étant pas épargnés par l'inflation: les prix des confiseries ont augmenté de 18% sur un an.

Eva Jacquot et T.L