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Après un licenciement controversé, Cora ouvre des négociations sur le travail du dimanche

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Cora - Virginie Lefour-Belga-AFP

Une salariée du magasin Cora de Saint-Malo, en Ille-et-Vilaine, a été licenciée pour faute grave fin avril après avoir refusé de travailler le dimanche.

L'enseigne de grande distribution Cora va ouvrir des négociations sur le travail du dimanche avec les syndicats, après le licenciement controversé d'une salariée du magasin de Saint-Malo qui refusait le travail dominical, a-t-on appris ce vendredi auprès de la CFTC.

"Cora a accepté d'ouvrir une négociation sur le travail du dimanche avec un calendrier qui va nous permettre de négocier", a indiqué Patrick Frutier, délégué syndical central CFTC. Des réunions sur ce thème doivent se tenir les 11 et 26 juin entre la direction et cinq syndicats de salariés.

Principe du volontariat

La CFTC demande que soit acté le principe du volontariat pour le travail du dimanche. Un établissement à prédominance alimentaire peut en effet ouvrir de plein droit le dimanche jusqu'à 13 heures sans autorisation. La question de savoir si un salarié est tenu de venir travailler le dimanche dépend juridiquement des clauses de son contrat de travail, selon le ministère du Travail.

Une salariée du magasin Cora de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), qui avait 18 ans d'ancienneté, a été licenciée pour faute grave fin avril pour avoir refusé de travailler le dimanche. Selon elle, son contrat de travail prévoyait des horaires sur six jours du lundi au samedi. La direction de Cora n'avait pas donné suite aux sollicitations de l'AFP vendredi en début de soirée.

Paul Louis avec AFP