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Amazon compte désormais 200 millions de membres Prime

Dans sa lettre annuelle aux actionnaires, Jeff Bezos est revenu sur la situation de son groupe qui a connu une forte croissance de son nombre d'abonnés payants.

Tout va pour le mieux dans la galaxie Amazon. Dans sa lettre aux actionnaires, son fondateur et patron Jeff Bezos annonce désormais 200 millions de membres Prime, son programme de fidélisation. C'est un sacré bond en une année: En janvier 2020, il revendiquait déjà 150 millions de membres. Clairement, la pandémie, marquée par des confinements tout autour du monde, ont largement bénéficié à Amazon.

"Nous avons 200 millions de membres Prime, pour une valeur totale de 126 milliards de dollars" explique-t-il aux actionnaires.

Et cela s'explique, selon lui: "nous faisons gagner du temps aux clients" se réjouit le patron qui indique que ses clients effectuent "28 % de leurs achats sur Amazon en trois minutes ou moins" et que "la moitié de tous les achats sont effectués en moins de 15 minutes."

"Comparez cela au shopping typique dans un magasin physique: conduire, se garer, circuler dans les allées des magasins, attendre à la caisse, reprendre sa voiture et rentrer à la maison" poursuit-il. "Si vous supposez qu'un achat sur Amazon prend 15 minutes et que cela vous évite quelques trajets hebdomadaires dans un magasin, cela fait plus de 75 heures par an économisées. C'est important. Nous sommes tous occupés au début du 21ème siècle !"

Faire mieux pour les employés

Amazon a réalisé des scores impressionnants en 2020. Sur le dernier trimestre de l'année, le géant du commerce en ligne a dépassé les 100 milliards de chiffre d'affaires trimestriel pour la première fois de son histoire et vu son bénéfice doubler à 7,2 milliards de dollars sur cette période.

Jeff Bezos est aussi revenu sur la tentative de création d'un syndicat, qui a finalement échoué la semaine dernière, critiquant "certains reportages" qui égratignent la marque.

"Si vous lisez certains reportages, vous pourriez penser que nous ne nous soucions pas de nos employés. Dans ces reportages, nos employés sont parfois accusés d’être des âmes désespérées et traités comme des robots. Ce n’est pas le cas" assure-t-il.

Il a néanmoins reconnu que le groupe devait faire "un meilleur travail" pour ses employés.

Thomas Leroy Journaliste BFM Business