A Nice et Dunkerque, les ventes en grandes surfaces s'effondrent le week-end
Les confinements nationaux avaient entraîné une ruée dans les grandes surfaces. Les confinements locaux semblent avoir un effet inverse. C'est ce que constate Nielsen qui a mesuré les niveaux de ventes dans les enseignes alimentaires les week-ends dans les agglomérations de Nice et Dunkerque lors du premier week-end de confinement.
A Nice, les ventes se sont ainsi effondrées de 22% par rapport à la moyenne des week-ends de 2021, contre une hausse de 7% seulement les autres jours de la semaine non confinés. Au total, l'activité est en recul de 2%, les hausses de la semaine ne compensant pas la baisse du week-end.
A Dunkerque, la chute est encore plus forte puisqu'elle atteint 34% le week-end contre une hausse d'à peine 3% les autres jours de la semaine. Les ventes sont au total en retrait de 7% sur l'agglomération nordiste.
Alors que seuls les commerces alimentaires sont ouverts, les consommateurs n'en profitent pas pour autant pour y faire des achats.
Les magasins de proximité et le drive
La raison principale est qu'ils se concentrent sur l'essentiel. C'est dans les hypermarchés plus propices à l'achat plaisir ou au coup de tête que les ventes accusent la plus forte baisse. A Dunkerque, elles ont chuté de 13% lors de la première semaine de confinement partiel et à Nice de 7% (contre 4% pour la moyenne nationale). Les consommateurs privilégient les magasins de proximité et le drive, tous les deux en hausse, pour y faire leurs courses. Or dans ces circuits, on se concentre sur l'essentiel.
C'est d'ailleurs un des points communs avec le premier confinement qui avaient vu les Français bouder massivement les hypermarchés situés généralement en périphérie et où on croise plus de monde.
Autre point commun, les Français avaient en mars/avril dernier changé leurs habitudes de courses. Le samedi n'était plus le principal jour des courses, les consommateurs privilégiant le vendredi.