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Confinement: des ventes alimentaires en baisse à Paris, à l'inverse des stations balnéaires

Le rayon yaourts d'un supermarché dans le nord de la France. (photo d'illustration)

Le rayon yaourts d'un supermarché dans le nord de la France. (photo d'illustration) - Charly Triballeau - AFP

Sans surprise, le chiffre d'affaires de la grande consommation s'est envolé dans les villes de la côte Atlantique et du Sud-Est lors de la première semaine du confinement, contrairement à Paris.

Les Français sont-ils partis se confiner dans une autre région que la leur? Les chiffres d'affaires de la grande consommation donnent des indications sur les déplacements des consommateurs. Lors du week-end de Pâques, Paris était le seul département en recul, signe que les Parisiens avaient pris le large.

Une tendance qui s'est confirmée lors de la première semaine du confinement, selon le cabinet Nielsen, société de mesure et d’analyse des données de consommation. Les magasins d'alimentation de Paris ont enregistré une baisse de -7% comparé à la moyenne des douze premières semaines de l'année. Même constat dans les Hauts-de-Seine, preuve que les consommateurs de ces départements sont partis vers d'autres horizons.

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S'il est impossible de connaître la destination précise de ces consommateurs, Nielsen relève une augmentation des chiffres d'affaires dans les magasins de la côte Atlantique et du Sud-Est: +10% dans l'Hérault, +9% en Vendée et en Charente-Maritime.

Les points de vente des stations balnéaires ont enregistré d'excellents résultats. A l'île de Ré et à l'île d'Oléron, les ventes ont bondi de 20% la semaine du 5 au 11 avril et de 6% à Deauville et Cabourg.

Progression de 4% sur tout le territoire

Les ménages français semblent avoir profité de la tolérance appliquée jusqu'au lundi 5 avril pour rejoindre leurs résidences secondaires et autres lieux de confinement. Les ventes de produits de grande consommation ont progressé dans tous les départements (+4%).

Sur tout le territoire, les magasins ont affiché des chiffres d’affaires alimentaires supérieurs de 4% à la moyenne observée depuis le début d’année, sans doute en prévision de davantage de consommation à domicile à cause du confinement.

https://twitter.com/Pauline_Dum Pauline Dumonteil Journaliste BFM Tech