BFM Business
Economie

Bridgestone: "nous sommes en train de reprendre un par un les projets de reprise" affirme Pannier-Runacher

Invitée sur BFMTV et RMC, la ministre déléguée à l'industrie n'entend pas laisser tomber les salariés de l'usine de pneumatiques et veut faire pression sur Bridgestone pour une reprise du site.

Les salariés du site de Béthune de Bridgestone sont toujours sur le carreau, après la décision du groupe japonais de fermer l'usine. Ce vendredi, un nouveau rassemblement a lieu pour faire pression sur le groupe japonais afin de négocier une vente du site à un repreneur.

"Je suis constamment en contact avec l'intersyndicale" explique Agnès Pannier-Runacher, la ministre déléguée à l'industrie, sur BFMTV et RMC. "Ils sont révoltés par la décision de Bridgestone (…) mais néanmoins ils n'iront pas à la faute car ils ont bien compris que la meilleure manière d'avoir un repreneur c'est de faire pression sur Bridgestone et de redonner toutes leurs chances à des projets de reprise."

"Et nous sommes en train d'y travailler" assure-t-elle. Hier [jeudi] encore avec Xavier Bertrand [président de la région Hauts-de-France], avec l'agglomération, nous mettions en place la task force qui est en train de reprendre un par un les projets de reprise qui sont aujourd'hui très préliminaires de cette usine."

Une des possibilités serait aussi de transférer les emplois vers la future usine de batteries située dans le bassin. "L'usine de Douvrin ouvrira en 2023" rappelle la ministre déléguée. "Moi je souhaite qu'ils aient un emploi avant."

"Les salariés de Bridgestone vont bénéficier d'une facilité d'accès à toutes les propositions dans le bassin de Béthune pour pouvoir leur permettre de rebondir professionnellement rapidement," l'objectif étant de "remettre de l'activité sur le site de Bridgestone" le plus vite possible.
Thomas Leroy Journaliste BFM Business