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Brexit: "un accord est possible", pour la présidente de la Commission européenne

Pour la présidente de la Commission européenne Ursula Von Der Leyen, un accord sur le Brexit "reste possible"

Pour la présidente de la Commission européenne Ursula Von Der Leyen, un accord sur le Brexit "reste possible" - OLIVIER HOSLET © 2019 AFP

Un accord entre l'Union européenne et le Royaume-Uni sur le Brexit reste "possible" malgré leurs positions très éloignées au début d'une semaine de négociations décisives, a déclaré ce lundi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

"Nous voulons un accord et je suis toujours convaincue qu'un accord est possible", a affirmé Ursula von der Leyen à Lisbonne, à propos du Brexit à l'issue d'un entretien avec le Premier ministre portugais Antonio Costa, ce lundi.

"Je lance un appel à la responsabilité (...) car nos économies, des deux côtés de la Manche, sont sévèrement touchées par la pandémie et nous devons tout faire pour parvenir à un accord raisonnable", a déclaré la présidente de la Commission européenne.

Les Britanniques ont réitéré ce lundi leur volonté de modifier les termes de l'accord de divorce avec l'UE, au risque de peser sur une semaine décisive de négociations avec les Européens à Bruxelles sur la future relation commerciale.

"La position du Royaume-Uni est très éloignée ce que l'UE peut accepter"

"La position du Royaume-Uni est très éloignée de ce que l'UE peut accepter", a déclaré de son côté e vice-président de la Commission européenne Maros Sefcovic, à l'issue d'une réunion avec le ministre d'Etat britannique Michael Gove dans la capitale belge.

"Nous avons tous deux été clairs sur le fait que nous étions encore à une certaine distance l'un de l'autre. Mais nous avons également tous deux été clairs sur le fait que nous voulions combler ce fossé", lui a répondu Michael Gove, via la télévision britannique.

Les Européens ont fixé une date-butoir aux britanniques

Au coeur de leurs échanges, le très controversé projet de loi en cours d'examen au Parlement britannique, qui remet en cause certains engagements pris par le Royaume-Uni dans l'accord encadrant son départ de l'UE le 31 janvier dernier.



Le texte revient sur certaines dispositions pour la province britannique d'Irlande du Nord, prévues afin d'éviter le retour d'une frontière avec la République d'Irlande, un garde-fou jugé essentiel au maintien de la paix sur l'île.

Furieux de ce revirement, qui enfreindrait de l'aveu même du gouvernement britannique le droit international, les Européens ont donné à Londres jusqu'à la fin du mois -c'est-à-dire mercredi- pour retirer leur projet, sous peine d'un recours en justice.

F.B. avec AFP