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Brexit: Johnson et von der Leyen conviennent de "travailler intensément" à un accord

Le Premier ministre britannique Boris Johnson sort du 10 Downing Street, le 23 septembre 2020 à Londres

Le Premier ministre britannique Boris Johnson sort du 10 Downing Street, le 23 septembre 2020 à Londres - Hollie Adams © 2019 AFP

Les deux dirigeants se sont entretenus ce samedi alors que les négociations sur le Brexit patinent à trois mois de la fin de la période de transition. S'ils reconnaissent que "des progrès ont été réalisés", ils affirment que "des divergences significatives persistent".

Le Premier ministre britannique Boris Johnson et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen se sont mis d'accord ce samedi pour "travailler intensément" afin de parvenir à un accord commercial post-Brexit, selon leurs services respectifs.

Lors d'un entretien en visioconférence, les deux dirigeants "ont donné l'instruction à leurs chefs négociateurs de travailler intensément de manière à essayer de combler les divergences", ont indiqué dans un communiqué commun Downing Street et la Commission.

"Des progrès ont été réalisés ces dernières semaines, mais des divergences significatives persistent, non seulement dans le domaine de la pêche, mais aussi en termes de règlementation ou de gouvernance", ont-ils poursuivi, précisant que les deux parties s'étaient "mises d'accord pour se parler de façon régulière à ce sujet".

Le Royaume-Uni exigent des compromis de l'UE

Cet échange entre Londres et Bruxelles est intervenu au lendemain de leur neuvième session de discussions menée par le négociateur européen Michel Barnier et son homologue britannique David Frost, la dernière prévue en l'état.

Les deux parties en sont sorties inquiètes du peu de temps restant pour trouver un compromis avant le 15 octobre ou la fin du mois, dates butoirs fixées respectivement par Boris Johnson et l'UE pour pouvoir faire entrer en vigueur un potentiel accord commercial avant la fin de l'année.

Le Royaume-Uni a quitté l'UE le 31 janvier, mais il continue en effet d'appliquer les règles européennes jusqu'au 31 décembre. Faute d'accord à cette date, une rupture brutale dans les échanges viendrait ébranler un peu plus des économies déjà fragilisées par la pandémie de nouveau coronavirus. Vendredi, David Frost a prévenu l'UE que des concessions seraient indispensables pour arriver à un compromis, notamment sur la pêche et les conditions de concurrence équitable.

P.L avec AFP