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YSL annonce le départ de son directeur de la création

Yves Saint Laurent (PPR) a annoncé lundi le départ de son directeur de la création Stefano Pilati, la maison de couture précisant qu'elle dévoilera le nom de son remplaçant "dans les prochaines semaines". /Photo prise le 3 octobre 2011/REUTERS/Pascal Ross

Yves Saint Laurent (PPR) a annoncé lundi le départ de son directeur de la création Stefano Pilati, la maison de couture précisant qu'elle dévoilera le nom de son remplaçant "dans les prochaines semaines". /Photo prise le 3 octobre 2011/REUTERS/Pascal Ross - -

PARIS (Reuters) - La maison de couture Yves Saint Laurent a annoncé lundi le départ de Stefano Pilati, son directeur artistique depuis 2004, sans...

PARIS (Reuters) - La maison de couture Yves Saint Laurent a annoncé lundi le départ de Stefano Pilati, son directeur artistique depuis 2004, sans préciser le nom de son successeur.

La griffe, qui ne précise pas davantage le motif de ce départ, indique dans un communiqué que le styliste italien présentera sa dernière collection le 5 mars, lors de la "fashion week" parisienne qui débute mardi.

Le nom de son successeur devrait être rendu public à l'issue des défilés de prêt-à-porter, indique-t-on simplement au sein de la maison de couture, propriété du groupe PPR.

Selon des sources proches du dossier, citées par l'AFP, il serait remplacé par Heidi Slimane, ancien directeur artistique de Dior Homme.

Si cette arrivée était confirmée, Heidi Slimane ferait son grand retour au sein d'YSL, après avoir dirigé la mode homme de la griffe entre 1997 et 2000, avant son acquisition par PPR.

"Les équipes d'Yves Saint Laurent sont reconnaissantes envers Stefano Pilati pour le formidable travail accompli, qui a pleinement contribué à redonner sa place à cette maison de couture aussi illustre que prestigieuse", commente Paul Deneve, PDG de la griffe, dans un communiqué.

YSL, à l'image de tous les noms du luxe, a signé une année 2011 particulièrement brillante. Ses ventes ont décollé de 31%, à 353,7 millions d'euros, et son résultat opérationnel a quadruplé, à 41 millions d'euros.

Comme pour nombre d'autres marques, sa rentabilité a été portée par le succès de sa maroquinerie, plus rentable que le prêt-à-porter.

Pascale Denis, édité par Dominique Rodriguez