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Un siècle de belle carrosserie exposé au Grand Palais à Paris

Bugatti, Jaguar, Aston Martin, Porsche, Rolls Royce, une centaine d'automobiles de rêve sont réunies cette fin de semaine sous la verrière du Grand Palais à Paris pour une exposition retraçant un siècle d'amour au volant. /Photo prise le 3 février 2011/RE

Bugatti, Jaguar, Aston Martin, Porsche, Rolls Royce, une centaine d'automobiles de rêve sont réunies cette fin de semaine sous la verrière du Grand Palais à Paris pour une exposition retraçant un siècle d'amour au volant. /Photo prise le 3 février 2011/RE - -

PARIS (Reuters) - Bugatti, Jaguar, Aston Martin, Porsche, Rolls Royce, une centaine d'automobiles de rêve sont réunies cette fin de semaine sous la...

PARIS (Reuters) - Bugatti, Jaguar, Aston Martin, Porsche, Rolls Royce, une centaine d'automobiles de rêve sont réunies cette fin de semaine sous la verrière du Grand Palais à Paris pour une exposition retraçant un siècle d'amour au volant.

Une rétrospective en forme d'anniversaire dans un lieu qui accueillit, de 1901 aux années 1960, des salons automobiles internationaux.

La présentation au public, à partir de vendredi, s'achèvera samedi soir par une vente aux enchères de plus de 400 lots, dont une centaine de voitures de collection.

De la très belle carrosserie, comme il ne semble plus en exister que dans les films en noir et blanc et les photographies couleur sépia.

Une Bugatti type 51 estimée entre 600.000 et 800.000 euros devrait être l'une des plus convoitées.

"C'est une automobile exceptionnelle, une marque mythique, elle devrait partir aux alentours d'un million d'euros", a dit à Reuters Philip Kantor, l'un des responsables de Bonhams, organisateur de la vente.

Une Rolls Royce Phantom, verte comme le logo du magasin londonien Harrod's qu'elle représenta, côtoie une autre qui transporta jadis les clients du palace parisien George V et une Aston Martin ayant appartenu à feu le roi Baudouin de Belgique.

Tout droit sortie d'un circuit de légende, une Porsche 906 de compétition voisine avec une Cadillac décapotable rouge à ailerons typique de l'Amérique des années 1950 ayant appartenu à Alfred Heineken, fondateur de la marque de bière éponyme.

Une Ferrari bleue achetée neuve par le Beatle John Lennon a été retirée de la vente au dernier moment, son propriétaire britannique ayant finalement renoncé à s'en séparer.

L'exposition, qui présente aussi des deux-roues, des accessoires liés à l'automobile et des modèles anciens non proposés à la vente, donne une nostalgie des très beaux objets, à côté desquels, selon Philip Kantor, les voitures du XXIe siècle font pâle figure.

"Le problème aujourd'hui c'est que tout est dessiné par ordinateur", dit-il. "La priorité des concepteurs il y a cinquante ans, c'était plutôt l'esthétique, aujourd'hui c'est la consommation, la performance, le recyclage."

Elizabeth Pineau, édité par Gilles Trequesser