BFMTV
Culture

Robin Thicke trop drogué pour avoir écrit "Blurred lines"

Robin Thicke et Pharell Williams, le 6 juin 2014, se produisant à la réunion des actionnaires de Walmart, en Arkansas.

Robin Thicke et Pharell Williams, le 6 juin 2014, se produisant à la réunion des actionnaires de Walmart, en Arkansas. - Jamie McCarthy - Getty Images for Walmart - AFP

Robin Thicke a admis ne pas être l'auteur de "Blurred lines", l'un des plus gros tubes de 2013. Un titre pour lequel il est accusé, avec Pharell Williams, de plagiat. Il a admis devant la justice ne pas être l'auteur du titre.

Mauvaise passe pour Robin Thicke. Non seulement l'auteur du tube planétaire Blurred Lines est taxé de misogynie et accusé de plagiat, mais il n'en a pas écrit une ligne.

Le chanteur a avoué devant une cour de Los Angeles qu'il ne pouvait avoir composé cette chanson car il était, le soir de l'enregistrement, sous l'influence de l'alcool et d'un puissant analgésique, selon les extraits de sa déposition publiés lundi soir par le Hollywood Reporter.

"J'étais jaloux"

Robin Thicke qui s'exprimait sous serment, y affirme que le véritable compositeur de "Blurred Lines" est Pharell Williams, l'auteur du planétaire "Happy".

"J'ai écrit et produit six albums mais le plus gros tube de ma carrière a été écrit et produit par quelqu'un d'autre: j'étais jaloux et j'ai voulu m'en attribuer le mérite", a-t-il expliqué, avouant avoir menti.

"L'enregistrement aurait pu se faire sans moi. J'ai juste eu la chance d'être là quand (Pharell Williams) l'a écrit", a-t-il ajouté selon les documents judiciaires produits par le magazine sur internet.

Drogue et alcool

Blurred Lines a été l'un des plus gros succès planétaire de 2013 mais son refrain "I'm gonna take a good girl / I know you want it" et son clip où apparaissent des femmes dénudées lui ont valu d'être critiqué pour son caractère misogyne.

La chanson a également été taxée de plagiat par les enfants de Marvin Gaye qui estiment qu'elle ressemble à "Got to Give it up", composée en 1977 par leur défunt père. Une accusation rejetée par Pharell Williams, Robin Thicke et Clifford Joseph Harris (T.I) qui ont attaqué en retour. Un procès doit avoir lieu l'année prochaine.

Lors de cette audience, Robin Thicke a reconnu l'influence de Marvin Gaye, figure emblématique à laquelle il a été souvent comparé, a-t-il expliqué, héritant même du titre de "Marvin Gaye blanc".

Le chanteur américano-canadien a admis avoir été toute l'année passée sous l'emprise de la drogue et de l'alcool sauf lors de cette déposition en avril dernier. Sa séparation deux mois avant d'avec sa femme Paula Patton, lui a valu de faire le ménage dans sa vie, a-t-il confié. Il a sorti depuis un nouvel album, Paula, guère remarqué.

M. R. avec AFP