BFMTV
Culture

Prêt-à-porter : exquise banquise chez Chanel

La banquise est venue jusqu'à Paris pour servir d'écrin à la femme Chanel de l'hiver prochain, version reine des neiges en fourrures imaginée par Karl Lagerfeld. Mardi, les mannequins défilaient les pieds dans l'eau autour d'un monumental glacier installé

La banquise est venue jusqu'à Paris pour servir d'écrin à la femme Chanel de l'hiver prochain, version reine des neiges en fourrures imaginée par Karl Lagerfeld. Mardi, les mannequins défilaient les pieds dans l'eau autour d'un monumental glacier installé - -

par Mathilde Gardin PARIS - La banquise est venue jusqu'à Paris pour servir d'écrin à la femme Chanel de l'hiver prochain, version reine des...

par Mathilde Gardin

PARIS (Reuters) - La banquise est venue jusqu'à Paris pour servir d'écrin à la femme Chanel de l'hiver prochain, version reine des neiges en fourrures.

"Je suis du Nord, j'adore la neige et après la campagne et la ferme, vu l'hiver qu'on a passé, un petit tour dans le grand Nord n'était pas une mauvaise idée", a expliqué Karl Lagerfeld.

Le thème de la campagne est au coeur de la collection de prêt-à-porter Chanel de l'été.

Mardi, les mannequins défilaient les pieds dans l'eau autour d'un monumental glacier installé sous la verrière du Grand Palais, où avait pris place Vanessa Paradis, redevenue égérie de la maison.

Le noir et le blanc sont une nouvelle fois les maîtres d'un vestiaire mêlant lainages, tweeds et surtout fourrures.

"Il n'y avait pas une vraie fourrure, ce ne sont que des fausses. Avant, les fausses fourrures étaient hideuses et là ils ont fait des progrès énormes", a justifié le couturier allemand.

Outre les traditionnels manteaux et les audacieuses Moon Boots à poils longs, la fourrure se porte en jupe courte, cape boule et pantalon large.

Un modèle portait un bloomer de fourrure marron avec un lainage de montagne à col cheminée. Il faut compléter la silhouette avec les fameuses bottes, d'un petit sac glaçon et de bijoux stalactites.

Le tweed signature revient sans cesse, partageant les fameux tailleurs avec la fourrure. Les petites robes se déclinent en rouge chiné, camaïeux de gris et petits carreaux noirs et blancs.

Le soir, les robes pulls blanches se parent de reflets bleutés ou sont envahies de broderies ardentes et d'effets de matières.

Parmi cette débauche de créatures féminines venues du froid, passent quelques hommes yétis en total-look fourrure, vêtus d'un pantalon et d'une veste à capuche.

Édité par Gilles Trequesser