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Culture

Mort de l'écrivain finlandais Arto Paasilinna, auteur du Lièvre de Vatanen

L'écrivain Arto Paasilinna, photographié en 2002 à Helsinki en Finlande.

L'écrivain Arto Paasilinna, photographié en 2002 à Helsinki en Finlande. - Martii Kainulainen - AFP

L'auteur finlandais du Lièvre de Vatanen et de Prisonniers du paradis, s'est éteint à l'âge de 76 ans.

L'écrivain finlandais Arto Paasilinna, devenu célèbre dans le monde entier grâce à son roman désabusé Le lièvre de Vatanen, est mort à l'âge de 76 ans, a annoncé mardi son éditeur.

Auteur de 35 oeuvres traduites dans des dizaines de langues, cet ancien bûcheron reconverti au journalisme et à la littérature a vendu huit millions de livres en plus d'un demi-siècle de carrière.

Né le 20 avril 1942, il est décédé lundi "dans une maison de repos à Espoo", près de la capitale Helsinki, a précisé son éditeur finlandais WSOY dans un communiqué.

Publié en France chez Gallimard, il était avec Mika Waltari et la romancière Sofi Oksanen (Purge), l'auteur de langue finnoise le plus connu à l'étranger.

Suicide, vieillesse, désespoir

Ses récits tragi-comiques de la vie dans le Grand Nord content d'improbables aventures vécues par un géomètre sénile et son compagnon de voyage (La cavale du géomètre), une vieille femme escroquée par son vaurien de neveu (La douce empoisonneuse) ou encore un journaliste désabusé qui adopte un jeune lièvre à la patte cassée (Le lièvre de Vatanen).

Sous sa plume souvent décalée, suicide, vieillesse, désespoir ou morne quotidien participent d'un réjouissant tableau du genre humain.

"En tant qu'écrivain, je veux exagérer les choses et il est plus facile de fouetter son propre peuple que d'aller fouetter chez les autres (...). Les humains en général sont un peu fous, d'une manière touchante, et les Finlandais plus encore, peut-être, que les autres", confiait-il dans un entretien à l'AFP en 2005.

"Paasilinna était particulièrement populaire en France, où il a été comparé au lauréat du prix Nobel (de littérature colombien) Gabriel García Márquez, souligné son éditeur.

M.R. avec AFP