Marc Lavoine rencontre le succès en librairie
On connaissait Marc Lavoine le chanteur, l'acteur, voici le romancier. Or, il connaît un franc succès avec son roman L’homme qui ment (Fayard), qui a évincé Le Suicide français d’Eric Zemmour de la première place des ventes d’essais.
Ce livre raconte les jeunes années de Marc Lavoine et ses relations avec son père, Lulu, "communiste et charmeur, cégétiste et volage". Un roman traversé par les sentiments et les souvenirs d'un jeune garçon installé à Wissous, dans l'Essonne, au pied des pistes de l'aéroport d'Orly, "dans cette couronne de banlieue, la grande, près des champs de pommes de terre et des avions qui décollent".
A 52 ans, le chanteur, gros vendeur de disques et tête d’affiche au cinéma, une star en somme, se raconte avec légèreté et surtout pudeur. "Ce n'est pas un livre de confessions intimes", prévient-il, "ni une autobiographie ni un documentaire". "Je ne veux pas tout montrer, ce qui m'intéressait c'était d'enjoliver comme mon père enjolivait les choses".
"Je ne m'attendais pas à un tel succès"
Après deux précédents ouvrages restés confidentiels, Marc Lavoine ne s'attendait pas à un tel succès de librairie pour son troisième ouvrage. S'il ne tire "aucune gloire" d'avoir croisé Zemmour dans l'escalier des ventes, il émet l'hypothèse d'avoir réussi à créer des "parcelles" avec les lecteurs.
Ses fans l'ont dans la peau