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Le dr delajoux ne veut pas d'accord amiable avec johnny hallyday

La polémique se poursuit entre Johnny Hallyday et le Dr Stéphane Delajoux au sujet de l'intervention chirurgicale du 26 novembre 2009 pour soigner une hernie discale du chanteur, alors âgé de 66 ans. Le chirurgien déclare dans le Journal du dimanche refus

La polémique se poursuit entre Johnny Hallyday et le Dr Stéphane Delajoux au sujet de l'intervention chirurgicale du 26 novembre 2009 pour soigner une hernie discale du chanteur, alors âgé de 66 ans. Le chirurgien déclare dans le Journal du dimanche refus - -

PARIS (Reuters) - Johnny Hallyday et le Dr Stéphane Delajoux polémiquent à nouveau dimanche au sujet de l'intervention chirurgicale du 26 novembre...

PARIS (Reuters) - Johnny Hallyday et le Dr Stéphane Delajoux polémiquent à nouveau dimanche au sujet de l'intervention chirurgicale du 26 novembre 2009 pour soigner une hernie discale du chanteur, alors âgé de 66 ans.

Dans le Journal du dimanche, le chirurgien dit refuser un accord à l'amiable, s'en remet à la justice pour être "blanchi", et met en cause le mode de vie de son patient.

De son côté, le chanteur se dit "trahi" et "en colère" contre le neurochirurgien.

Une expertise judiciaire rendue jeudi dernier a jugé l'intervention chirurgicale "conforme aux règles de l'art", contrairement au "suivi et à la surveillance postopératoire".

Or, les deux parties ont une interprétation totalement opposée de ce rapport.

Dans un courrier envoyé au JDD depuis Los Angeles, Johnny Hallyday insiste sur un point du rapport essentiel à ses yeux: le Dr Delajoux a causé, lors de l'intervention, "une brèche dans la dure-mère", la membrane des méninges entourant la moelle épinière, provoquant une fuite de liquide céphalo-rachidien.

"Il ne m'a donné aucune explication et m'a dit que tout s'était bien passé. Le compte-rendu opératoire est, sur ce point crucial, faux. Il a trahi ma confiance. C'est un comportement que j'estime très grave pour un médecin", écrit le chanteur.

"Le courage serait de reconnaître ses erreurs et de les assumer avec humanité", ajoute-t-il.

Selon la défense du chanteur, soit les assureurs du médecin et du chanteur négocient désormais un éventuel accord d'indemnisation, soit ce dernier engagera une action en justice.

De son côté, Stéphane Delajoux se dit persuadé de pouvoir convaincre un tribunal que le suivi idéal de son patient "n'était pas possible" et que "l'information, contrairement à ce qui est dit, a bien été donnée."

Il affirme ainsi que le chanteur était déjà sorti de la clinique quand il avait voulu le revoir.

De même, quarante-huit heures plus tard, Johnny Hallyday aurait interrompu un déjeuner de mauvaise grâce pour revenir le consulter pour un problème de cicatrice, avance-t-il.

Selon lui, Johnny Hallyday "était à bout de souffle" avant l'intervention. "Il n'en pouvait plus. Il souffrait déjà le martyre", dit-il.

En conséquence, il dit ne pas être favorable à une transaction à l'amiable. "Je préfère qu'on aille jusqu'au bout du processus judiciaire, au besoin. Alors j'espère être totalement blanchi."

Gérard Bon, édité par Jean-Stéphane Brosse