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Culture

Langmann : « La seule réponse viendra du public »

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"Astérix et Obélix aux jeux Olympiques" est sorti. Fier et confiant, le réalisateur-producteur Thomas Langmann défend son film. Les premiers spectateurs déchantent.


Avec un budget de 78 millions d'euros, le troisième volet des aventures cinématographiques des deux célèbres gaulois Astérix et Obélix, sort sur 6 000 écrans en Europe, dont 950 en France. Du jamais vu pour un film français.
Le casting est à la hauteur du budget : Alain Delon, Gérard Depardieu, Clovis Cornillac, Benoît Poelvoorde, Franck Dubosc, José Garcia, Elie Semoun…
De nombreuses stars du sport se sont jointes aux comédiens : le pilote de F1 Michael Schumacher est "Schumix", la joueuse de tennis Amélie Mauresmo, "Amélix", le basketteur Tony Parker, "Tonus Parker", et le footballeur Zinédine Zidane, "Numérodix". Encore sous le charme de ce dernier, le producteur Thomas Langmann, précise qu’« ils sont tous venus pour une association caritative ». (voir extrait sonore ci-contre)

Véronique Verdin de RMC était à l'avant-première à Paris. Beaucoup moins séduite que par le deuxième opus, le Cléopâtre d’Alain Chabat, elle applaudit tout de même la performance de Benoît Poelvoorde, qui tient véritablement le film. Et elle tire son chapeau à l’autodérision d’Alain Delon, alias "Dji Ci" (Jules César) et son « Avé moi », irrésistible.

Même si Thomas Langmann rejette l’idée qu’il faut rentabiliser le film, le réalisateur-producteur admet qu’il espère faire 10 millions d’entrées en France (voir extrait sonore ci-contre). C’est le chiffre que Claude Zidi avait fait avec le premier volet, tandis qu’Alain Chabat et sa Cléopâtre, en avait fait 15.
Mais pas de quoi être inquiet puisque le film, déjà vendu dans 60 pays, a même été conçu pour plaire au niveau mondial : un casting international, un scénario et des gags moins franco-français...
Mais à vouloir plaire à tout le monde, on ne séduit plus…

Lorsqu’on demande à Thomas Langmann ce qu’il souhaite dire aux critiques déçues, il regrette d’abord « le phénomène français qui consiste à penser et écrire avant même d’avoir vu le film ». Et de conclure, avec assurance : « La seule réponse viendra du public ». (voir extrait sonore ci-contre)

La rédaction, avec Véronique Verdin