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Culture

La France propose d'inscrire le phare de Cordouan au patrimoine mondial de l'Unesco

Le phare de Cordouan est candidat à l'inscription au patrimoine mondial de l'Unesco.

Le phare de Cordouan est candidat à l'inscription au patrimoine mondial de l'Unesco. - MEHDI FEDOUACH / AFP

Le phare de Cardouan, le plus ancien de l'Hexagone, est candidat à l'inscription au patrimoine mondial de l'Unesco. Réponse en 2020.

C'est le dernier phare en mer encore en activité dans le pays. Le phare de Cordouan sera le candidat de la France à l'inscription au patrimoine mondial de l'Unesco, ont annoncé jeudi le ministre de la Culture Franck Riester et les autorités régionales.

"C'est officiel! La France présentera la candidature du phare de Cordouan à l'inscription sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco", a tweeté Franck Riester.

Planté sur un îlot rocheux, à mi-distance entre Royan, en Charente-Maritime, et Le Verdon-sur-mer, en Gironde, il est le dernier phare en mer encore en activité dans le pays. Il a été inauguré en 1611, après 25 ans de travaux ordonnés en premier lieu par le roi Henri III, même si une structure plus rudimentaire avait existé à cet endroit à partir du XIVe siècle.

Un "Versailles de la mer"

Son classement comme Monument historique date de 1862, la même année que la cathédrale Notre-Dame de Paris.

"Le choix du phare de Cordouan par l'Etat français permet d'espérer son inscription en juillet 2020. Elle interviendra après une étude internationale de 18 mois et l'avis des experts du conseil international des monuments et des sites (ICOMOS)", a précisé un communiqué conjoint des départements de la Gironde, de la Charente-Maritime, de la région Nouvelle-Aquitaine et des collectivités de l'Estuaire de la Gironde.

A l'intérieur de ce "Versailles de la mer", qui culmine à 67 m de hauteur, on trouve notamment du marbre (dans l'appartement du roi), des boiseries et des sculptures ainsi qu'une chapelle à vitraux et un escalier hélicoïdale de plus de 300 marches pour monter à la lanterne.

Les autorités régionales ont indiqué vouloir "rester attentives et engagées jusqu'à la décision finale programmée en juillet 2020", et remercient "les associations, les établissements scolaires et les quelque 10.000 soutiens reçus sur le site de Cordouan".

Benjamin Rieth avec AFP