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Culture

La « Chaise Electrique » sera-t-elle interdite à Paris ?

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Une attraction, qui fait débat depuis plusieurs semaines, pourrait être interdite à la Fête du Bois de Paris.

Le bras de fer est engagé entre les forains et la Préfecture de Police de la capitale à l'occasion de l'ouverture de la « Fête au bois » (ex-Fête à Neuneu) samedi dans le Bois de Boulogne. Une attraction n'est pas la bienvenue : la Chaise Electrique, déjà interdite à Fréjus il y a une semaine, interdite aussi en Italie. Il s'agit du simulacre d'une condamnation à mort : un mannequin placé sur une chaise électrique se raidit, hurle, le tout sous des nuages de fumée. Ce mannequin fait partie du décor du train fantôme.

Or, la Préfecture de Police de Paris n'en veut pas et un de ses représentants doit se rendre sur place jeudi matin pour juger l'attraction. Si cette attraction n'est pas retirée par les forains, un arrêté préfectoral sera pris pour l'interdire.

Malgré tout, Marcel Campion président du « Monde Festif » et représentant de l'organistation de la « Fête du Bois » souhaite maintenir cette attraction. Pour lui, il s'agit d'une attraction comme les autres : « C'est une représentation de la chaise électrique, comme il y a une représentation du pendu, du mort dans un cercueil... Dans les grandes foires où dans les musées, vous avez le guillotiné encore qui représenté. Tout ce que j'espère, c'est que le préfet de police ne va pas interdire les fantômes dans le train-fantôme ! Comment il va faire pour les attraper ? Il y a une décision qui va être prise mais ce n'est pas dramatique pour la fête foraine. Même si ça représente un électrocuté, on trouvera bien autre chose. Pour l'instant, ils ne savent pas ce que c'est, tout ça est parti du médiatique, tout le monde s'y est mis et puis voilà... Je ne sais pas si Obama ne va pas s'en mêler, comme il se mêle de tout. Quand un agent de police met une contravention à une voiture, il ne la met pas à une voiture qu'il a vue dans le journal, il la met à une voiture qui est devant lui et contrevenante. Mr le préfet, c'est ce que je vais lui expliquer : pour qu'il prenne une décision, il faut qu'il voit l'attraction ».