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L'iPad d'Apple débarque

File d'attente devant un magasin Apple à New York. La firme à la pomme a lancé samedi l'iPad à l'assaut des consommateurs américains qui pourront enfin tester par eux-même la tablette tactile, objet de mois de spéculations et d'effervescence. /Photo prise

File d'attente devant un magasin Apple à New York. La firme à la pomme a lancé samedi l'iPad à l'assaut des consommateurs américains qui pourront enfin tester par eux-même la tablette tactile, objet de mois de spéculations et d'effervescence. /Photo prise - -

NEW YORK - Apple a lancé samedi l'iPad à l'assaut des consommateurs américains qui pourront enfin tester par eux-même la tablette tactile.

NEW YORK (Reuters) - Apple a lancé samedi l'iPad à l'assaut des consommateurs américains qui pourront enfin tester par eux-même la tablette tactile, objet de mois de spéculations et d'effervescence.

L'appareil devait être, dès 9 heures, dans les rayons de quelque 200 magasins Apple Store et Best Buy aux Etats-Unis, tandis que les Européens devront patienter jusqu'à la fin du mois d'avril pour l'acquérir.

Les investisseurs, qui surveillaient avec attention le début des files d'attente se former dès vendredi devant les magasins, sont impatients de savoir si cet appareil à mi-chemin entre un ordinateur portable et un smartphone pourra séduire au-delà des technophiles, comme l'a fait l'iPhone.

Vendredi en milieu d'après-midi, on comptabilisait une foule nettement moins importante de consommateurs que pour le lancement en 2007 de l'iPhone devant les magasins de New York, Washington, Boston et San Francisco.

Mais contrairement au lancement du téléphone mobile d'Apple, les acheteurs potentiels de l'iPad avaient la possibilité de précommander la tablette tactile par internet depuis la mi-mars pour la recevoir par coursier chez eux samedi.

Selon les analystes, Apple a déjà reçu plusieurs centaines de milliers de précommandes, alors que 4 à 7 millions de d'iPad devraient être écoulés au cours de la première année fiscale du produit.

ENJEU IMPORTANT

Apple a dévoilé l'iPad en janvier après des mois d'excitation et de spéculations qui ont porté le titre vers un plus haut historique, à 237,48 dollars en clôture du Nasdaq le 30 mars dernier.

De fait, l'iPad est considéré comme une toute nouvelle catégorie d'appareils permettant de lire des livres électroniques, de naviguer sur internet, de visionner des films, de jouer à des jeux vidéo et d'accéder à plus de 150.000 applications grâce à sa boutique intégrée.

Equipé d'un grand écran de 9,7 pouces, l'appareil de 800 grammes dispose d'une autonomie de dix heures, de connexions Wi-Fi et 3G. Il est proposé aux Etats-Unis entre 499 dollars et 829 dollars, en fonction des capacités de la carte mémoire et de la connexion 3G.

Ses détracteurs pointent toutefois l'absence de webcam, l'impossibilité de regarder des vidéos au format Flash d'Adobe, ainsi que l'interdiction de faire fonctionner plusieurs applications en même temps.

Avec sa bibliothèque de livres intégrée, l'iPad est vu comme un concurrent de la liseuse électronique Kindle d'Amazon ou le Reader de Sony.

Dans la foulée d'Apple, les concurrents historiques de la firme à la pomme comme Hewlett-Packard et Dell devraient lancer cette année une tablette tactile.

Selon les analystes, la question centrale reste toutefois de savoir si l'iPad pourra séduire au-delà des fans de technologies, passés les premiers mois du lancement, alors que le marché des ordinateurs de type tablette n'a jamais décollé en dix ans d'existence.

Les premiers journalistes à avoir testé l'iPad comme ceux du New York Times et du Wall Street Journal rapportent que l'appareil est idéal pour naviguer sur internet et lire des contenus multimédia, mais qu'il conviendra moins à ceux qui veulent réaliser des tâches complexes traditionnellement réservées aux ordinateurs.

Gabriel Madway; Claude Chendjou pour le service français, édité par Véronique Tison