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L'iPad arrive en France, la boutique Apple prise d'assaut

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Entre 400 et 500 personnes se sont précipitées ce vendredi à la boutique Apple du Carrousel du Louvre pour se procurer l'iPad, la nouvelle tablette tactile d’Apple. Témoignages.

Entre 400 et 500 personnes se sont précipitées ce vendredi matin à l'ouverture de la boutique Apple du Carrousel du Louvre pour se procurer l'iPad, la nouvelle tablette tactile de la firme à la pomme, dans la première demi-heure de son lancement en France.

« Avant je détestais Apple… »

Parmi les acquéreurs, les premiers arrivés étaient là depuis minuit et beaucoup attendaient depuis 3-4h du matin, citant surtout le confort et l'attrait de la nouveauté comme motifs d'achat de l'appareil, qui permet de lire des livres électroniques, de la musique et des vidéos et accède aux emails et à Internet. "Avant je détestais Apple, mais je me suis laissé convaincre par le buzz", a déclaré Thierry, la trentaine, arrivé à 5h30 du matin devant l'Apple Store. Craignant la rupture de stocks assez rapide, Floriane s’est elle aussi précipitée et elle est bien contente de repartir avec le précieux iPad : « C’est une super tablette qui permet de faire pas mal de croquis, de les emporter et de bosser dessus, où je veux et quand je veux. »

« L'iPhone a créé un besoin, mais l'écran est petit »

"Quand Apple a reporté la sortie, ça a fait monter l'attente", a commenté Roy, un étudiant de 22 ans qui comptait acheter le modèle de base de l'iPad, notamment pour prendre des notes en cours. Comme la plupart des autres personnes interrogées au Carrousel du Louvre, Roy a déjà dans sa poche un mobile iPhone et possède également un ordinateur Apple chez lui. "L'iPhone a créé un besoin, mais l'écran est petit. Le confort est plus important avec un vrai écran sur l'iPad. A la maison, dans le canapé, c'est plus facile qu'un ordinateur", explique Pascal, 51 ans, qui était parmi les cinq premiers clients devant la boutique à minuit.

Seul inconvénient, le prix : minimum 500 euros

Après le succès de son iPhone, Apple espère imposer une nouvelle catégorie de produits, entre le smartphone et l'ordinateur portable, avec cette tablette disponible en deux versions - l'une se connectant au Wifi et l'autre aux réseaux mobiles des opérateurs télécoms.
Notre reporter, Jean-Wilfrid Forquès, qui a pu découvrir cet appareil, nous explique à quoi il ressemble et à quoi il sert : il est petit, c'est un écran tactile de 25 centimètres de diagonale, soit le format d'un magazine. On le tient facilement dans la main, la qualité de l'image est superbe. L'iPad permet de surfer sur le net, de consulter ses mails, de regarder des photos et d'accéder aux milliers d'applications disponibles. Les journaux sont consultables en ligne, on peut grossir le caractère des lettres si on a des difficultés pour lire. On peut bien sûr écouter de la musique et visionner des films. Il y a un haut parleur et une autonomie de dix heures. Seul inconvénient, le prix : 500 euros pour les modèles wifi et jusqu'à 800 euros pour les modèles 3G…

Les opérateurs exclus du lancement

Des concurrents ne comptent toutefois pas laisser Apple seul sur ce créneau. Dell lancera cet été une tablette baptisée Streak, capable de téléphoner comme un mobile et dotée d'une caméra pour vidéoconférence. Le coréen HTC et le finlandais Nokia sont par ailleurs engagés dans un bras de fer juridique avec Apple, qu'ils accusent de violation de brevet.
En France, les opérateurs télécoms ne distribueront pas l'iPad à son lancement, Apple ayant préféré le vendre d'abord dans ses propres magasins, puis à la Fnac (groupe PPR) et chez Darty. L'usager qui souhaiterait donc utiliser son iPad 3G en mobilité, sur les réseaux des opérateurs, devra sélectionner séparément une offre de télécoms.
France Télécom a été le premier opérateur européen à dévoiler deux forfaits spécifiques pour l'iPad, sans engagement ni subvention de l'appareil, à 10 ou 39 euros par mois, avec à chaque fois une limite de la capacité de téléchargement.

La Rédaction, avec J-W. Forquès et Reuters