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Culture

Doc Gynéco : « Aucune raison valable de ne pas suivre Sarkozy »

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Le rappeur Doc Gynéco s’est expliqué sur son soutient à Nicolas Sarkozy et rappelle les critiques qu’il a essuyé à cette occasion.

Doc Gynéco, invité des GG pour son nouvel album « Peace maker », est revenu sur son engagement auprès de Nicolas Sarkozy : « C'est vrai que pour certains journaux ou pour certains rappeurs, qui sont déjà engagés politiquement - sans l'être vraiment car ils n'ont pas leur carte au PC, moi j'ai ma carte à l'UMP - il y avait une antinomie. Ca les faisait culpabiliser, eux les rappeurs, parce qu'ils gagnent beaucoup d'argent et en même temps quand on dit qu'on est de gauche on a l'impression qu'on est plus aimé du peuple. J'ai toujours pris des paris plus difficiles, j'ai toujours essayé comme en amour de voir si les femmes m'aimaient vraiment ».

Les GG lui ont demandé si son soutien à Nicolas Sarkozy était à l'origine de la détestation que lui vouent les rappeurs : « Une partie des rappeurs mais pas de ceux qui écoutent la musique. Les rappeurs, déjà entre eux ils ne s'entendent pas, mais ils ont trouvé le moyen, le jour où je me suis engagé avec Sarkozy, de s'allier contre moi. J'ai beaucoup réfléchi à ce que m'ont dit après coup les gens de mon entourage, les artistes, mais j'ai préféré rester sur ma position. Les choses qu'ont m'a dites n'ont pas pu me faire changer d'avis. On ne m'a jamais donné de raisons valables pour lesquelles je ne peux pas suivre Nicolas Sarkozy ».

Il a également évoqué Pierre Sarkozy, fils du Président de la République, qui a participé à la production de son album : « Il est assez intéressant parce qu'il est comme moi, il a refusé son parcours, le trajet qu'on lui avait proposé. Moi aussi un jour j'ai dit aux gens qui voulaient m'orienter en travaux manuels que j'avais un cerveau et que je voulais parfois l'utiliser. Nos parcours sont différents : il est de Neuilly et moi du XVIIIème, un quartier populaire. On a la même passion, on peut ensemble, en se réunissant, montrer aux autres qu'on peut s'apporter quelque chose l'un à l'autre, et puis pour tout le monde. Mais il reste encore beaucoup de cases pour les gens ».

La rédaction-Les Grandes Gueules