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Deux nouvelles gardes à vue après la mort de Laëtitia

Gendarme près de l'étang où certaines parties du corps de Laëtitia ont été retrouvées. Deux nouvelles personnes ont été placées en garde à vue mardi dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de Laëtitia près de Pornic. /Photo prise le 1er février 2010/REU

Gendarme près de l'étang où certaines parties du corps de Laëtitia ont été retrouvées. Deux nouvelles personnes ont été placées en garde à vue mardi dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de Laëtitia près de Pornic. /Photo prise le 1er février 2010/REU - -

Deux nouvelles personnes ont été placées en garde à vue mardi dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de Laëtitia près de Pornic (Loire-Atlantique).

Deux nouvelles personnes ont été placées en garde à vue mardi dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de Laëtitia près de Pornic (Loire-Atlantique), a annoncé mardi le procureur de la République de Nantes.

« Ces deux mesures de garde à vue, qui viennent d'être ordonnées aujourd'hui, concernent des personnes susceptibles d'avoir été en relation avec Tony Meilhon après le décès de Laëtitia Perrais », précise Xavier Ronsin dans un communiqué.

Le principal suspect, Tony Meilhon, 31 ans, a déjà été mis en examen et incarcéré pour enlèvement suivi de mort. Il est soupçonné d'avoir enlevé puis tué l'adolescente, dont la tête, les jambes et les bras ont été découverts dans un étang de Lavau-sur-Loire. Le tronc de la jeune femme reste introuvable. 

Nicolas Sarkozy et le gouvernement ont présenté Tony Meilhon comme un « multirécidiviste » et assurent qu'il était identifié par la police et la gendarmerie comme suspect. Ils estiment que le fait qu'il soit sorti de prison en février 2010 sans suivi est une faute. Leurs propos ont ulcéré les magistrats, engagés dans un mouvement de grève des audiences et de manifestations.

Mardi, François Fillon a admis devant les députés qu'un dysfonctionnement dans l'organisation de l'appareil judiciaire était peut-être à l'origine de l'abandon du suivi du suspect. « Nous avons diligenté des enquêtes qui diront si les fautes sont des fautes personnelles ou si ce sont des fautes qui sont liées à l'organisation de notre système judiciaire », a dit le Premier ministre à l'Assemblée.

Guillaume Frouin et Clément Guillou, édité par Yves Clarisse