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Confinement saison 2: on regarde quoi? #Jour42

Confinement saison 2, on regarde quoi

Confinement saison 2, on regarde quoi - Montage BFMTV

Comment s'occuper pendant les longues soirées de confinement? Classiques incontournables, pépites ou nouveautés, BFMTV.com vous livre une sélection de séries, films, ouvrages, BD et albums.

Série futile, classique primé, documentaire instructif, dessin animé familial, album indé ou bande dessinée trépidante... tout est bon pour peupler les soirées confinées. Voici notre sélection au #jour42 du confinement saison 2.

● À regarder: Antidisturbios

Disponible sur Canal +, Antidisturbios est une des meilleures séries du moment. Conçu par le réalisateur espagnol Rodrigo Sorogoyen et sa scénariste Isabel Peña, Antidisturbios dénonce les violences policières et le système corrompu qui les provoque tout en s'en dédouanant. Lors d'une procédure d'expulsion musclée menée dans un quartier populaire par une unité anti-émeutes, un homme meurt dans un mouvement de foule. Une jeune enquêtrice des affaires internes est alors dépêchée pour déterminer la responsabilité des policiers, mais découvre un vaste réseau de corruption... Auteur des très remarqués Que Dios nos perdone, El Reino et Madre, Rodrigo Sorogoyen embarque les spectateurs dans un récit tout en plans séquences virtuoses qui tient en haleine pendant six heures sans jamais faire redescendre la tension. 

● À écouter: Punisher, de Phoebe Bridgers

Avec Punisher, son deuxième album sorti en juin, Phoebe Bridgers s’est imposée comme l’une des révélations de l’année 2020. Son rock indie mélancolique s’inscrit dans la mouvance de Maggie Rogers - avec qui elle a d’ailleurs collaboré. Porté par les singles Garden Song et Kyoto, ce disque lui a valu pas moins de quatre nominations aux Grammy Awards 2021, dont celle de meilleure nouvelle artiste. Une chanteuse à suivre.

● À lire: A juste titre - Le pire de la presse

Vous connaissez sans doute le Tumblr A juste titre, qui épingle depuis 2011, les titres de presse les plus farfelus. Son auteur, Adrien Gingold, les a réunis dans un livre, intitulé A juste titre - Le pire de la presse, témoins, selon lui de "l'évolution" du journalisme, cherchant à attirer le lecteur, et de "l’absurdité du genre humain" qui sait toujours se renouveler. Ces titres ressemblent parfois à des haïkus ou à des messages codés, comme ce "Le go-fast utilisait une Twingo rose" ou encore "Le créateur du Dorito sera enterré sous les chips" et "Jésus apparaît dans l’anus d’un chien". Imbattable.

Le livre A juste titre: Le pire de la presse
Le livre A juste titre: Le pire de la presse © First

A Juste titre: Le pire de la presse, Adrien Gingold, Editions First, 280 pages, 14,95 euros

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