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Culture

3 idées reçues sur Clovis Cornillac

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Les Grandes Gueules ont imaginé des idées reçues sur Clovis Cornillac, il répond avec toute franchise.

GG : Première : « Attention Clovis Cornillac tourne trop, il risque de se gâcher. » Combien il y a de films qui sortent en 2008 et qui sont déjà tournés ?
CC : Bah, euhh..Non. Il y a Astérix qui va sortir, Le Nouveau protocole, et le film de Baratier.

GG : Avec Eden Log ça fait quatre, plus ceux qui sont en tournage. On a regardé les prévisions de Cornillac et il y en a pas mal qui sont déjà annoncé.
CC : Oui, mais il faut toujours se méfier des prévisions. Même moi je ne sais pas tout à fait ce que je vais tourner.

GG : ça ne fait pas trop 4 films ? Que faut-il faire se préserver lorsqu’on est acteur ou plutôt en profiter et répondre aux propositions ?
CC : Ce n’est pas une question de profiter. Moi, j’ai toujours travaillé donc quand ce n’était pas au cinéma c’était au théâtre et pendant 17 ans j’enchainais les pièces et on ne m’a jamais dis : Arrête, t’es fou !

GG : Car vous êtes au théâtre à partir du 27 Décembre dans une pièce de Feydeau à Paris. Donc vous n’arrêtez pas même pendant les fêtes : Travailler plus pour gagner plus Clovis Cornillac ! Vous avez la culture du travail ?
CC : Non, justement ce n’est pas pour gagner plus. C’est quand même très étonnant quant on te propose beaucoup de choses, que tu aimes ton métier, de passer d’un univers à un autre, avec par exemple d’Eden Log à Astérix, c’est passionnant pour un acteur. Donc que pour un plan de carrière ou je ne sais quoi je dise : Non, non, je ne tourne pas là… Non, je ne pense pas comme ça. Très sincèrement, je me fous de l’évènement. Mon métier c’est de jouer, ma passion c’est de jouer, je ne vais pas m’empêcher de jouer pour une carrière. Une carrière c’est un fantasme. Les choses se font parce qu’on est comme on est. J’avance avec mon histoire.

GG : Quitte à tourner des films pas terribles ? Vous regrettez des films que vous avez tournés ?
CC : Jamais. Les gens jugent. Très sincèrement ça serait trop facile de se dire que je n’imaginais pas finalement le film comme ça. Si un film n’est pas très bon c’est du coup aussi de ma faute. Je ne me dissocie pas de la réussite ou de l’échec d’un film. Quand vous ne faites pas un film qui marche et que quelqu’un vous dis : « T’aurais dû le faire »…ça se trouve je l’aurais fait et il n’aurait pas marché, l’inverse est valable aussi. On fait parti d’un projet, donc je défends les projets que je fais.

GG : Seconde idée reçue : « Clovis Cornillac a un rêve : Jouer un rôle de jeune premier romantique »
CC : ça c’est une vraie idée reçue. Non, moi j’aime les rôles très différents, je ne fantasme pas la dessus et surtout c’est presque trop tard !

GG : Troisième idée reçue : « Cornillac, il attend qu’Hollywood l’appelle »
CC : Pas du tout ! Non, j’ai eu la chance d’avoir un beau père américain et donc j’ai vécu un peu au Etats-Unis, il était réalisateur (John Berry), et donc je sais très bien comment ça marche et comment les américains nous voient : ils n’ont pas besoin de nous. Je n’ai aucun fantasme avec l’Amérique. Ce n’est pas ma culture. C’est marrant quand ils viennent, par exemple, nous chercher pour faire un méchant…

GG : Mathieu Amalric, va faire le méchant dans le prochain James Bond…
CC : Il va se régaler ! S’il a le temps de le faire, que c’est amusant, c’est bien. Il faut le prendre comme ça. Le fantasme de la carrière américaine est un leurre absolu. Nous ce qui nous fait fantasmer se serait d’être à Brooklyn… Je ne suis pas né à Brooklyn. Si demain De Niro, l’un des plus grand acteurs qui existe, joue un mec qui est né à Mesnil le Montant, je rigole.

La rédaction-Les Grandes Gueules