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Culture

14 juillet : gare aux pétards !

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Comme chaque année, de nombreux français vont se lancer dans des feux d’artifice pour le 14 juillet. Les conseils de sécurité.

Pétards, fusées, feux d'artifices... ça va pétarader dans les rues ce soir comme tous les 14 juillet. Ca a même déjà commencé dès hier soir dans certains communes.

Les pétards et les fusées sont pourtant tout simplement interdits sur la voie publique dans certaines communes. Ce sont les préfecture qui décident de donner ou non l'autorisation de les utiliser. A Paris, par exemple, leur vente est interdite depuis le 1er juillet et jusqu'au 15. Ceux qui ne respectent pas ces règles s'exposent à une amende qui peut aller jusqu'à 1 500 euros. Et si un policier vous surprend avec des pétards ce sera 38 euros.

Les conseils

Cependant, les fusées et pétards sont faciles à trouver dans le commerce malgré les interdictions. Mais ces produits sont dangereux s'ils ne sont pas manipulés correctement. Le Commandant Samuel Champon, des marins pompiers de Marseille, donne ses conseils : « On conseille surtout d'être très prudents notamment vis-à-vis des enfants par rapport à la manipulation. Encore une fois ces produits sont très dangereux, ont des calibres très importants. On a régulièrement des gens qui ont des mains arrachées. Et sur l'aspect risque d'incendie, on se retrouve avec des fusées, par des conditions météos défavorables, qui peuvent être à l'origine d'un départ de feu ».

Luc, artificier depuis 34 ans qui était aux commandes du feu d'artifice du Mans hier soir, conseille aux utilisateurs de « surtout bien lire les notices, qui sont très bien faites. Il faut bien respecter les règles de sécurité marquées dessus, de par la proximité des enfants ou des fumeurs et surtout par rapport au public. Il faut aussi prendre compte du vent. Tout est bien indiqué sur le produit lui-même. Si vous achetez des trucs à 300 euros, vous le posez par terre, vous allumez une mèche lente qui vous donne le temps de partir, et ça marche tout seul. Les gens ont tendance à se penser plus forts que les vrais techniciens, et vont se dire que 10 mètres de distance c'est bien suffisant alors que c'est là le problème ».

La rédaction et Annabel Roger