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Pourquoi les prix des capsules de café varient-ils autant ?

C'est un geste qui fait partie de la routine matinale. Rentrer une capsule de café dans une machine en attendant que le précieux nectar coule pour éveiller vos sens. La vente de ces dosettes n'a cessé de progresser ces dernières années. Mais que contiennent-elles vraiment et pourquoi leurs prix varient-ils autant ?

Nombreux sont les adultes qui ne démarrent pas sans un bon café le matin. Il existe bien sûr les traditionnelles cafetières italiennes ou celles à filtres, mais la concurrence est rude. En effet, les machines à dosettes ne cessent de gagner du terrain depuis le début des années 2000, même si elles avaient débarqué en France près de dix ans auparavant.

Avec leur généralisation, la consommation du café a elle-même changé. C’est ainsi que cette année, les ventes de café en capsule ont dépassé celles du café moulu. En 2016, leur marché a représenté plus d’1,1 milliard d’euros en France, soit quasiment trois fois plus qu’au début de la décennie.

Performantes, les machines à dosettes font gagner du temps à leurs utilisateurs, puisqu’il suffit de quelques secondes pour que le café soit prêt. Et pas de risque de se lasser du goût puisqu’il existe de nombreuses variétés de capsules et avec elles une profusion d'arômes, mais surtout, de grands écarts de prix.

Infographie sur le prix des dosettes de café
Infographie sur le prix des dosettes de café © BFMTV

En fonction des marques, ces précieux écrins sont vendus entre 20 et 35 centimes l’unité.

"Ce qui justifie ces différences de prix, c'est la qualité des cafés", explique Thierry Layec, le rédacteur en chef de Gourmet Cup Magazine, ajoutant néanmoins que "les marques distributeurs bénéficient d'une montée en gamme assez importante".

Une capsule peut contenir un café pur ou d’un mélange de café provenant de diverses origines. Nespresso par exemple, se fournit auprès de douze pays producteurs, ce qui permet des mélanges à foison.

Selon l'agence Bloomberg, les ventes du leader du marché étaient d'environ quatre milliards d'euros en 2015. Néanmoins, le géant du secteur n'est plus en situation de monopole dans le monde des dosettes, notamment depuis 2011, quand plusieurs de ses brevets sont tombés.

M.-C.M. ave Olivier Jouglard et Jean-Baptiste Graziani