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De nombreux hommages à Georges Duboeuf, le "pape du Beaujolais"

Georges Duboeuf, l'un des pères du Beaujolais nouveau, est mort samedi d'une hémorragie cérébrale. Plusieurs personnalités lui rendent hommage.

Il était le "pape du Beaujolais". Georges Duboeuf est mort samedi à l'âge de 86 ans à son domicile de Romanèche-Thorins (Saône-et-Loire). Célèbre négociant de la région, il avait largement contribué à la popularité du beaujolais nouveau. Il avait notamment organisé de mythiques fêtes dans les années 1980 où se pressaient des stars, des coureurs automobiles, des chanteurs ou encore des hommes politiques. 

Bernard Pivot et la famille Bocuse

Depuis l'annonce de son décès, les hommages se multiplient.

"Cela m'attriste beaucoup. Il va nous manquer. C'était un compagnon de route, un ami fidèle", a pour sa part témoigné le chef étoilé Georges Blanc, pour qui Georges Duboeuf était un "ambassadeur infatigable du Beaujolais".

"C’était un grand ami dont j’admirais les qualités humaines à la hauteur sa vie durant de ses qualités professionnelles. Est-ce un hasard si ce négociant mondialement connu a attendu pour partir les premiers jours de deux mille vins?", a twitté Bernard Pivot. 

Bernard Perrut, maire de Villefranche-sur-Saône et député du Rhône, a salué cet "Ambassadeur du Beaujolais qui a fait connaître nos vins partout dans le monde, avec pour priorité l’excellence". 

Sur son compte Twitter, les équipes du restaurant Paul Bocuse ont également célébré le "plus bel ambassadeur" du Beaujolais "et un homme exceptionnel". 

Jusqu'au Japon

Le consul général de France à Kyoto, au Japon, où le Beaujolais est très populaire, a également adressé ses condoléances à la famille et aux proches de Georges Duboeuf. "Triste d’apprendre le décès de Georges Duboeuf, qui a fait du troisième jeudi de novembre une fête planétaire!", écrit le consul. 

"Il a été un personnage fort de la région, dont il s'était rendu compte du potentiel. Il a fait monter le drapeau du Beaujolais dans le monde entier", a estimé pour sa part Dominique Piron, président d'InterBeaujolais, auprès de l'AFP. Georges Duboeuf "avait du nez, de l'intuition, un temps d'avance sur tout le monde", a-t-il ajouté

Benjamin Rieth