BFM Crypto
Crypto

Un mois après la tempête, Binance rétablit certains services en euros, dont les retraits et dépôts

Le géant des cryptos permet de nouveau à ses clients européens d'accéder à des services en euros, des retraits et dépôts par virement en passant par l'achat et la vente de cryptomonnaies.

Les clients européens de Binance peuvent souffler. Un mois après l'annonce de la fin de son partenariat avec Paysafe, qui avait fait prendre au géant des cryptos plusieurs décisions contraignantes, une bonne nouvelle a été annoncée. Binance "a signé des accords avec de nouveaux partenaires pour les paiements, dépôts et retraits en euros. La migration des utilisateurs vers ces nouveaux services a déjà commencé", souligne la bourse crypto dans un communiqué.

La plateforme n'a pas précisé le nom de ses nouveaux partenaires, mais certains services en euros sont de nouveau opérationnels, à l'instar des dépôts et retraits d'euros via Open Banking et par virement SEPA instantané ou encore l'achat et la vente de cryptomonnaies par SEPA, cartes bancaires ou encore avec les soldes en euros.

BFM Crypto : Mauvaise passe pour Binance - 18/10
BFM Crypto : Mauvaise passe pour Binance - 18/10
1:41

Turbulences

Pour rappel, le 25 septembre dernier, Binance a connu des turbulences en raison de l'arrêt de son partenariat avec Paysafe, permettant d'effectuer des dépôts et retraits par virement bancaire (SEPA). Ses clients européens ne pouvaient plus réaliser de dépôts en euros par virement SEPA et les retraits étaient fortement impactés, comme l'avait révélé BFM Crypto. La bourse avait indiqué à ses clients de convertir leurs soldes en euros dans le stablecoin USDT avant le 31 octobre prochain.

Sur Binance, les retraits et dépôts peuvent se faire par virement SEPA ou par carte bancaire. Or, le virement SEPA peut être privilégié par les utilisateurs car il ne coûte qu'un euro par transaction chez Binance, contrairement à 1,8% de frais du montant retiré ou déposé par carte bancaire.

En France, Binance a obtenu en mai 2022 l'enregistrement PSAN (prestataire de services sur actifs numériques) de l'AMF pour opérer en France, mais la plateforme fait aussi face à une enquête de la justice française pour avoir excercer de manière illégale avant son enregistrement.

Pauline Armandet