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"J'avais raison": l'un des fils de Christine Lagarde a perdu 60% de sa mise de départ dans les cryptos

La présidente de la Banque centrale européenne a déclaré que l'un de ses fils avait perdu presque "tout" son investissement dans les cryptomonnaies.

C'est une histoire qui ne risque pas de faire changer l'opinion de Christine Lagarde à l'égard des cryptomonnaies pour les investisseurs particuliers. Alors que la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) est opposée à cette nouvelle classe d'actifs, elle a déclaré que l'un de ses fils (dont le nom n'a pas été révélé), avait perdu presque "tout" son investissement dans les cryptomonnaies.

"Il m'a royalement ignoré, ce qui est son privilège", a déclaré Christine Lagarde devant des étudiants à Francfort, comme le rapporte Reuters. "Et il a perdu presque tout l'argent qu'il avait investi", a-t-elle indiqué.

Le fils de Christine Lagarde avait probablement investi dans les cryptomonnaies en 2022, comme l'avait déclaré Christine Lagarde au cours d'une interview. Il est donc logique que ce dernier ait vécu les turbulences sur le marché des cryptomonnaies, avec la chute de Terra Luna et de FTX, qui ont porté un coup dur au marché en 2023.

Le marché des cryptomonnaies, votalile depuis sa création, traverse une phase baissière depuis sa dernière hausse historique en novembre 2021. Depuis quelques semaines, des indicateurs laissent penser que le bitcoin est reparti sur une phase haussière, la reine des cryptomonnaies dépassant depuis quelques jours les 37.000 dollars.

"J'avais raison"

Christine Lagarde a admis que son fils n'avait pas perdu beaucoup d'argent, mais que cela représentait tout de même 60% de sa mise de départ. "Quand j'en ai discuté avec lui, il a accepté à contrecœur que j'avais raison", a-t-elle glissé.

La déclaration de Christine Lagarde intervient un mois après le lancement par la BCE de sa phase d'expérimentation d'un euro numérique. "Nous devons préparer notre monnaie pour le futur", avait déclaré la patronne de la BCE. Cette phase préparatoire, qui a débuté début novembre, durera deux ans.

Pauline Armandet