Un utilisateur détenant plus de 60.000 ethers réactive son compte après 8 ans d'attente

Ce dernier avait acquis ces ethers lors de la levée de fonds de la blockchain Ethereum en 2014. A l'époque, un ether valait 0,31 dollar contre plus de 1850 dollars aujourd'hui.

Il n'y a pas que les "baleines" bitcoin qui reviennent sur le marché crypto après plusieurs années d'inactivité. Mardi, un utilisateur a transféré 61.216 ethers (soit l'équivalent de 116 millions de dollars au moment du transfert) vers la bourse d'échanges de cryptomonnaies Kraken, révèle le spécialise Lookonchain.

Ce dernier avait reçu ces 61.126 ethers lors de l'Initial Coin Offering (ICO) de la blockchain Ethereum, baptisée Genesis, en 2014. A cette époque, le prix de l'ether (la cryptomonnaie d'Ethereum) valait 0,31 dollar. Depuis, l'utilisateur n'avait réalisé aucune opération.

"À l'époque de l'ICO Ethereum, les équipes du projet avaient proposé de l'ether contre du bitcoin, un projet tout à fait novateur à l'époque. Rien que sur les 12 premières heures de l'ICO, plus de 7 millions d'ethers ont ainsi été distribués, alors équivalent à plus de 2,2 millions de dollars", souligne le média spécialisé Cryptoast.

L'utilisateur a d'abord effectué un transfert "test" d'une valeur de 0,5 ether, avant de réaliser cette importante transaction.

Des experts évoquent une potentielle revente par l'utilisateur de ses ethers, la valeur de son portefeuille étant passée de 19.000 dollars en 2014 à plus de 116 millions de dollars aujourd'hui, du fait de l'augmentation du prix de l'ether. Mais l'utilisateur pourrait aussi décider de faire du "staking" (dépôt) de ses ethers, lui permettant de "générer environ 3,5 millions de dollars par an en récompense", souligne le Journal du Coin.

Pour rappel, dans l'univers des cryptomonnaies, les "baleines" détiennent plus de 1.000 bitcoins ou ethers dans leur portefeuille. Il existe également des "super-baleines", avec plus de 10.000 bitcoins ou ethers. L'utilisateur qui a réalisé un transfert cette semaine fait partie du cercle des "super-baleines" d'ethers.

Pauline Armandet