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Ethereum

Cette baleine crypto qui effraie les détenteurs d'ethers

Après 5 ans d’inactivité, un gros investisseur a transféré 39.260 ethers, soit environ 87,5 millions de dollars, vers une bourse crypto. Et si c'était pour vendre ses ethers?

Alors que le marché des cryptomonnaies subit une légère correction depuis ce dimanche, une "baleine" bien intrigante pourrait peser sur l'ether. La société spécialisée dans l'analyse de la blockchain Lookonchain a repéré une baleine qui s'est réveillée après 5 ans d’inactivité. Pour rappel, une baleine crypto est un terme spécifique désignant des investisseurs détenant un montant important de cryptos (par exemple plus de 1.000 bitcoins ou plus de 10.000 ethers), dont les mouvements peuvent avoir un impact sur le marché des cryptomonnaies.

En 2017, ce portefeuille crypto a reçu 47.260 ethers, ce qui représentait 11 millions de dollars à l'époque. Puis, plus aucune activité sur ce portefeuille. Et là, le 5 décembre, l’adresse se réactive via un transfert sur la plateforme de cryptomonnaies Kraken d’une grosse partie de ses actifs, 39.260 ethers, soit environ 87,5 millions de dollars au cours de l'ether à ce moment-là. Cela fait une plus-value latente de 78 millions de dollars, avec une mise de départ à 11 millions. de dollars

Coup de froid sur le marché?

Tout cela a provoqué quelques sueurs froides du côté des observateurs. En effet, si jamais l'investisseur décide de vendre ses actifs, cela risque de faire mal dans un marché, certes de plus en plus regardé, mais toujours aussi compliqué du point de vue de la liquidité.

"Passer par une plateforme d'échanges de cryptomonnaies signifie généralement que le détenteur peut vendre des jetons contre des stablecoins ou les convertir en d'autres jetons", pointe CoinDesk.

Et après les gains récents, tout le monde en est à se demander s’il ne faut pas prendre des bénéfices avec des chances non négligeables que tout le monde le fasse en même temps, ce qui pourrait jeter un vrai coup de froid sur notre petit Noël crypto et expliquer les brusques inflexions à la baisse de ces dernières heures.

Antoine Larigaudrie édité par PA