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Des escrocs menacent des supermarchés d'alertes à la bombe et réclament des bitcoins

Le bitcoin et les autres cryptomonnaies s'effondrent à la veille de la Fed

Le bitcoin et les autres cryptomonnaies s'effondrent à la veille de la Fed - AFP

Selon le Wall Street Journal, des enseignes américaines se retrouvent confrontées à des alertes à la bombe "inhabituelles" depuis le début de l'année.

Les arnaques aux cryptomonnaies se sont multipliées au cours des dernières années aux Etats-Unis. En général, elles ont lieu sur les réseaux sociaux, par emails ou encore sur des sites de rencontre.

Mais une nouvelle forme d'arnaque a fait son apparition au début de l'année. En effet, certains escrocs appellent des supermarchés américains, les menaçant de faire exploser une bombe s'ils ne reçoivent pas des cartes cadeaux, de l'argent ou encore des bitcoins, rapporte le Wall Street Journal.

Le média relate le cas de certaines enseignes confrontées à des alertes à la bombe "inhabituelles", comme celle visant un supermarché dans une banlieue au nord de Chicago. "Un individu a indiqué à un employé de Whole Foods Market (enseigne alimentaire, NDLR) qu'une bombe artisanale avait été placée dans le magasin et a exigé 5 000 dollars en bitcoins", peut-on lire.

Nouvelle forme d'extorsion

Cela fait des années que les enseignes sont confrontées à des alertes à la bombe, mais les escrocs semblent désormais avoir aussi un intérêt financier.

Les alertes à la bombe "exigeant des rançons sont inhabituelles et semblent être une nouvelle forme d'extorsion visant les détaillants, qui a commencé au début de l'année, ont déclaré des experts en sécurité et en industrie", rapporte le journal américain.

Les escrocs "peuvent demander des centaines voire des milliers de dollars aux salariés des magasins ciblés", a déclaré de son côté Doug Baker, vice-président des relations avec l'industrie alimentaire. Aucun magasin n'a cédé aux menaces des escrocs.

Même s'il s'agit principalement de bluff de la part des individus, les salariés des supermarchés doivent prendre chaque appel au sérieux. "Les entreprises ne doivent pas donner d'argent et le personnel du magasin qui parle aux escrocs doit essayer d'obtenir autant d'informations que possible pour aider à les identifier", précise le Wall Street Journal.

Pauline Armandet