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Nice: un nouveau robot pour traiter certains cancers au centre Antoine Lacassagne

Avec ses quatre bras pilotés par un chirurgien, le robot permetta à ces derniers une meilleure prise en charge des cancers de la sphère ORL.

Une avancée technologique permettant de faciliter le traitement de certains cancers. Dans le bloc opératoire du centre Antoine Lacassagne de Nice, un nouvel outil chirurgical a fait son apparition, le robot Da Vinci est désormais utilisé pour traiter les cancers de la sphère ORL. "Il y a une console où le chirurgien, qui est assis, a une vision 3D, et des manettes dans ses mains avec quoi il va piloter les quatre bras du robot", explique Dorian Culié, chirurgien ORL au centre Antoine Lacassagne.

"Un dernier élément, la colonne, va [...] faire un retour vidéo de ce que le chirurgien voit pour qu'on l'ensemble de la salle puisse le voir", poursuit ce dernier sur notre antenne.
Le chirurgien utilise des manettes pour manier les quatre bras articulés du robot da Vinci.
Le chirurgien utilise des manettes pour manier les quatre bras articulés du robot da Vinci. © BFM Nice Côte d'Azur

Un travail complémentaire entre l'homme et la machine

Toutefois les médecins l'assurent, ce robot ne remplace pas le chirurgien. Au contraire, il s'agit selon ces derniers d'un véritable travail complémentaire entre les mains de l'homme et la précision de la machine. "Le chirurgien commence l'intervention habillé en "stérile", il vérifie que toutes les conditions sont toujours bien propices à la réalisation d'une chirurgie au robot et quand tout est installé et que c'est bon, il prend la main avec le robot", explique le chirurgien ORL Dorian Culié.

"C'est en ça que le robot n'est qu'un outil, c'est-à-dire que si le chirurgien, même au dernier moment, considère que le robot n'est pas adapté pour cette intervention-là, il peut toujours changer d'option", rappelle ce dernier au micro de BFM Nice Côte d'Azur.

Maniabilité, précision, le robot est un réel avantage pour les chirurgiens mais également -et surtout- pour les patients. "[Le robot] permet de récupérer plus rapidement, de diminuer les pertes de sang et de réduire les séquelles", estime le professeur Emmanuel Barranger, directeur général du centre Antoine Lacassagne.

Dans le cadre de son treizième appel à projets, le département des Alpes-Maritimes a co-financé à 50% cet équipement de pointe. "Ce sont les médecins, les chirurgiens, les professeurs qui sont en première ligne dans ce combat et nous voulons modestement, avec humilité, leur apporter des armes supplémentaires", souligne Eric Ciotti, député (LR) et président de la commission des finances du département des Alpes-Maritimes.

"Il y a chaque année 9000 nouveaux cas de cancer dans le département des Alpes-Maritimes", indique Eric Ciotti au micro de BFM Nice Côte d'Azur.

Au sein de l'institut niçois, le robot Da Vinci est également utilisé dans le cadre de chirurgies gynécologiques.

Claudio Olivier et Alexis Villiere avec Alixan Lavorel