Nice: Estrosi va exiger un pass sanitaire pour les enfants dans les centres de loisirs dès mercredi

Les enfants devront présenter un test PCR de moins de 48h ou un certificat de vaccination pour les plus de 12 ans.

Le maire de Nice compte durcir les règles sanitaires pour les plus petits. D'après une information de Nice Matin, Christian Estrosi a décidé de rendre obligatoire un "pass sanitaire" pour les enfants allant dans les centres de loisirs de la ville.

Dès ce mercredi 28 juillet, ils ne pourront plus être accueillis sans avoir en leur possession un test PCR de moins de 48h ou un certificat de vaccination pour les plus de 12 ans. Les tests salivaires seront autorisés.

"Il y aura un centre d’accueil dédié où les tests pourront être effectués au Théâtre de Verdure dès ce samedi. Il pourra accueillir les enfants et les ados qui ont besoin d'effectuer un test PCR", explique le maire de Nice repris par nos confrères.

Sur notre antenne, Lauriano Azinheirinha, le Directeur général des services de la ville de Nice, a confirmé cette information.

"Est-ce qu'il faut attendre qu'il y ait des clusters demain dans nos centres de loisirs pour prendre des mesures plus drastiques, pour fermer des structures ou est-ce qu'il faut les accompagner, les anticiper?", a-t-il déclaré sur BFMTV.

Un taux d'incidence au dessus du seuil d'alerte

Alors que plusieurs cas de Covid-19 ont été détectés dans les centres de loisirs, le maire de Nice veut qu'avec ces mesures "les enfants soient sécurisés et les parents rassurés au maximum".

Christian Estrosi a aussi précisé que ces centres seraient désormais fermés dès la découverte d'un cas positif par groupe d'âge, alors qu'il en fallait trois jusqu'alors. Le pass sanitaire va également être obligatoire pour les employés de ces établissements accueillant des enfants.

Toujours d'après nos confrères, un mail de la direction de l'Enfance de la ville de Nice a été envoyé ce vendredi aux parents pour leur détailler ces nouvelles mesures.

Ces mesures sont prises alors que l'épidémie est à la hausse dans le département. Ce jeudi, le taux d'incidence des Alpes-Maritimes a dépassé le seuil d'alerte de 200 fixé par Emmanuel Macron, en atteignant 255,1 cas pour 100.000 habitants.

Marine Langlois