BFM Côte d'Azur
Cote dAzur

Nice: des individus armés signalés au collège Maurice-Jaubert, la mairie demande des mesures de sécurité

Une salle de classe dans un collège (photo d’illustration).

Une salle de classe dans un collège (photo d’illustration). - AFP

Si la FCPE assure que "personne ne s’en est servi pour agression ou autre", Anthony Borré, le premier adjoint de Christian Estrosi, milite pour "un renforcement des médiateurs scolaires" afin d'endiguer le problème.

Le collège Maurice-Jaubert de Nice est-il en proie à un "climat de violence en augmentation"? C'est en tout cas ce qu'affirme Anthony Borré (Les Républicains, LR), premier adjoint de Christian Estrosi délégué à la sécurité, témoignages de parents d'élèves à l'appui.

Dans un courrier adressé au mois de mars à Charles-Ange Ginésy, le président du conseil départemental des Alpes-Maritimes, Anthony Borré fait état d'"instrusions, dans le collège, d'élèves munis d'armes, dont notamment des couteaux et des bombes lacrymogènes", a appris BFM Nice Côte d'Azur ce jeudi, confirmant une information de Nice-Matin.

"On n'est pas au Texas"

Des déclarations que Kheira Ghoulame, déléguée des parents d’élèves dans ce collège et secrétaire génerale FCPE dans les Alpes-Maritimes, tient à mettre en perspective.

"On n’est pas au Texas, souligne-t-elle à notre micro, précisant qu'elle base ses propos sur des récits de parents d'élèves. Ce n’était pas des armes de guerre, mais sûrement des couteaux suisses ou petits couteaux de cuisine qui étaient dans les cartables."

"Personne ne s’en est servi pour agression ou autre", ajoute cette dernière, pour qui la priorité reste de combler le manque de moyens dont souffre le collège.

La loge à l'entrée de l'établissement déplacée?

Pour autant, "il va de soi que cette situation ne peut perdurer et que des mesures urgentes doivent être engagées au plus vite afin de garantir la sécurité de tous", s'indigne Anthony Borré, à la fois au sein et aux abords de cet établissement situé dans un quartier de reconquête républicaine.

Afin d'endiguer cette situation, Anthony Borré appelle Charles-Ange Ginésy, son confrère LR, à procéder à "un renforcement des médiateurs scolaires aux abords de ce collège".

"Par ailleurs, nous vous indiquons que les parents d'élèves ont sollicité le déplacement de la loge à l'entrée de l'établissement", écrit-il également dans cette missive.

Si "seule la police nationale demeure compétente au sein de ce quartier de reconquête républicaine", Anthony Borré assure que la police municipale "reste en appui auprès de celle-ci".

F.B.