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Mandelieu: qualifié "d'islamiste multirécidiviste" par le maire, le couple interpellé n'est ni récidiviste, ni radicalisé

Illustration d'un véhicule de la gendarmerie

Illustration d'un véhicule de la gendarmerie - Diarmid COURREGES © 2019 AFP

Le maire de Mandelieu-la-Napoule a assuré qu'il s'agissait de "deux islamistes multirécidivistes". D'après la gendarmerie, le couple n'a jamais été condamné pour ces faits et n'est pas fiché.

Un tweet très différent des faits rapportés par les gendarmes. Dans un message posté sur Twitter ce jeudi, le maire de Mandelieu-la-Napoule, Sébastien Leroy, assure que "deux islamistes multirécidivistes" ont été arrêtés en flagrant délit de vol par la police municipale dans sa ville, avant d'être "relâchés immédiatement", sans "aucune poursuite".

Mais, interrogée par BFM Nice Côte d'Azur, la gendarmerie évoque une affaire quelque peu différente. Les forces de l'ordre confirme qu'un couple a été interpellé pour des achats avec de faux chèques-cadeaux. Cependant, le couple n'est pas récidiviste et n'a jamais été condamné pour des faits similaires. Il n'est pas non plus connu pour sa radicalisation, ni fiché. L'homme porte seulement une barbe et s'habille de façon traditionnelle, indiquent les gendarmes.

Venus de Marseille, cet homme et cette femme ont payé avec de faux chèques-cadeaux des biens high-tech. Ils ont notamment acheté un écran plat géant et une trottinette électrique dans un magasin, un paddle dans un autre établissement et enfin trois consoles dans un autre magasin.

Dans ce dernier établissement, le vigile a pu arrêter la femme à la sortie tandis l'homme s'est enfuit dans sa voiture, à l'intérieur de laquelle se trouvaient les articles déjà "achetés" dans les autres magasins.

Prévenus, les policiers municipaux et les gendarmes ont interpellé l'homme dans Mandelieu-la-Napoule et saisis le matériel d'une valeur de 8000 euros. Les biens ont été rendus aux magasins. 

Pour sa défense le couple a expliqué avoir acheté les chèques-cadeaux à un inconnu à Marseille et qu'il ne savait pas qu'il s'agissait de faux. Les deux individus ont été relâchés et l'affaire classée sans suite.

Marie Duquesne et A.F