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Insultes, menaces: à Nice, un conflit de voisinage autour de l'occupation d'une cave

Une habitante assure qu'un homme occupe illégalement la cave mitoyenne à son logement, et dénonce des insultes et des intimidations allant jusqu'aux menaces.

Une dizaine de courriers écrits au syndic pour dénoncer la situation, sans réponse. À Nice, une habitante de la rue de Turin dénonce l'occupation, selon elle illégale, d'une cave mitoyenne à son logement. L'occupait aurait également construit, sans autorisation, un passage pour accéder à la cave.

Une situation tendue qui s'est déjà soldée par des insultes et des menaces, jusqu'au point culminant du 19 mars dernier.

"Agression avec arme, devant mon fils et mon mari, en pleine journée, parce que je ne me suis pas laissée insulter", affirme Laura au micro de BFM Nice Côte d'Azur.

L'occupant des lieux se défend

L'habitante explique avoir au total déposé trois plaintes, et avoir engagé depuis le début de l'année des démarches pour déloger l'homme qui occupe selon elle de façon illégale la cave en question. Elle souhaiterait notamment racheter la cave, afin de pouvoir en expulser son occupant.

Pour se protéger elle et ses proches, elle a décidé de faire installer une caméra de surveillance.

"Mon fils, il est terrorisé, parce que cette personne s'en est déjà pris à lui directement, en lui disant que sa maison allait brûler. Un enfant de quatre ans, une maison qui brûle, c'est très dur pour lui, comme terme", poursuit Laura. "On essaie d'en faire un jeu, en disant que les voleurs sont partis, que la police est venue les chercher. Mais il constate bien qu'ils sont encore là."

De son côté, ce dernier se défend, assurant occuper les lieux en toute légalité. "Ce n'est pas vrai, ça fait 15 ans que j'utilise ce local. Tout est légal, j'ai un bail. Elle souhaite juste récupérer la cave. Tout ceci n'est que mensonges", affirme-t-il.

Il a par ailleurs été auditionné au début du mois, sans suite pour le moment. Contacté par BFM Nice Côte d'Azur, le syndic de l'immeuble, à qui Laura a adressé une dizaine de courriers pour expliquer la situation, n'a pas souhaité répondre à nos questions.

Manon Aversa avec Laurène Rocheteau