BFM Côte d'Azur
Cote dAzur

Élu président des Républicains, Eric Ciotti promet de rester "plus que jamais présent" dans les Alpes-Maritimes

Désormais à la tête de son parti politique, il cumule deux mandats, à savoir celui de député et de conseiller départemental.

Il en fait le serment. Élu ce dimanche à la tête du parti Les Républicains avec 53,70% des voix au deuxième tour du scrutin, qui l'opposait à Bruno Retailleau, Eric Ciotti compte bien continuer à honorer ses mandats locaux.

Invité de BFM Nice Côte d'Azur ce jeudi, le député de la première circonscription des Alpes-Maritimes et conseiller départemental en charge de la commission des finances assure que sa nouvelle fonction n'empiétera pas sur son rôle au niveau local.

"Ma terre, ma légitimité électorale, mes racines sont à Nice, sont dans les Alpes-Maritimes. Plus que jamais, je compte m'y consacrer et être fidèle à ce pacte de confiance que nous avons noué avec les Niçois, les Niçoises mais aussi avec les montagnards, les Azuréens, depuis maintenant plusieurs années", a-t-il déclaré.

"Ce pacte, je sens qu'il se consolide de jour en jour. Ils savent qu'ils peuvent compter sur moi et je serai plus que jamais présent à Nice. Je vous le dis et j'en fais le serment", a-t-il ajouté.

"Ce qui compte, c'est le lien avec les électeurs"

En ce qui concerne son mandat de conseiller départemental, le président des Républicains tient un discours similaire. "Bien entendu, dans une démocratie, ce qui compte c'est le lien avec l'électeur. La fonction dans une famille politique, elle est différente", a-t-il avancé.

Eric Ciotti se risque même à imputer une partie de sa victoire au congrès des Républicains à son ancrage dans le département: "J'ai la faiblesse de penser que si j'ai été élu président des Républicains, c'est aussi parce qu'il y a cette confiance qui a été forte dans les Alpes-Maritimes, notamment au moment des élections législatives".

Une candidature à la mairie de Nice en 2026?

Fermement opposé à l'actuel maire de Nice, Christian Estrosi, qu'il accuse d'être dans un "délire mégalomane" et "une dérive de pouvoir personnel, autoritaire, qui n'a plus de contrôle et de limites", Ciotti n'exclut pas une candidature aux élections municipales de 2026.

"Je serai présent dans ce débat. Le moment n'est pas celui des annonces mais ma ville, aujourd'hui, est en grande difficulté et je ne fuirai pas mes responsabilités", a-t-il assuré.

En attendant une hypothétique campagne électorale, Eric Ciotti doit faire face dans son nouveau rôle de président des Républicains à plusieurs défis majeurs, notamment celui de redresser un parti dont la candidate à l'élection présidentielle, Valérie Pécresse, n'a récolté que 4,7% des voix.

Sarah Boumghar